La collaboration s’appuiera sur les domaines d’excellence et d’expertise respectifs des deux groupes. Les deux groupes souhaitent en toure remplir leurs objectifs environnementaux : atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
Assurer le développement et l’utilisation des SAF
La collaboration s’appuiera sur les domaines d’excellence et d’expertise respectifs des deux groupes. Elles souhaitent acquérir une compréhension éclairée de la chaîne de valeur globale et des cas d’utilisation des SAF, tout en intégrant les objectifs de développement durable.
À court terme, le partenariat vise à rendre les moteurs actuels compatibles SAF 100%. avec des carburants contenant jusqu’à 100% de SAF. À plus long terme, il s’agit d’optimiser l’efficacité énergétique des moteurs et les performances environnementales. Cette collaboration peut s’étendre à d’autres domaines, comme le développement de systèmes de batteries de nouvelle génération pour les moteurs électriques.
Développer des moteurs « ultra-efficaces »
Outre la fourniture de carburants renouvelables, l’accord porte sur la recherche de technologies propres. Il porte également sur le dialogue et la promotion à travers des actions de sensibilisation des acteurs publics et privés en France, en Europe et dans le monde.
« Je salue cet accord, qui s’inscrit pleinement dans la priorité stratégique de Safran de décarboner l’aviation. Notre ambition est de développer des technologies de rupture pour des moteurs ultra-efficaces 20% plus économes en carburant que le moteur LEAP actuel et 100% compatible avec les carburants durables. », déclare Olivier Andriès, Directeur général de Safran.
Les carburants d’aviation durables sont une solution immédiatement disponible pour réduire considérablement les émissions de carbone du transport aérien. En effet, ils peuvent être utilisés dans des mélanges allant jusqu’à 50% immédiatement sans modifier l’infrastructure de la chaîne d’approvisionnement, les avions ou les moteurs existants.
1% de SAF d’ici à 2022
La législation française exige que les avions utilisent au moins 1% de SAF d’ici à 2022 pour tous les vols au départ de la France. Tandis que la Commission européenne demande une rampe jusqu’à 2% d’ici à 2025 et 5% d’ici à 2030 dans le cadre du Green Deal européen.