TotalEnergies et Chevron quittent la Birmanie

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

TotalEnergies et Chevron annoncent leur retrait de Birmanie où ils étaient partenaires dans le champ gazier de Yadana. Cette décision fait suite à une demande pressante des ONG de défense des droits humains à la suite du coup d’Etat militaire.

TotalEnergies se retire du gaz birman

Néanmoins, les entreprises étrangères ayant quitté la Birmanie restent rares malgré l’appel des ONG face à la répression sanglante de la contestation et les avertissements d’analystes qui évoquent un environnement « toxique » pour les investissements.

« Le contexte qui ne cesse de se dégrader au Myanmar, en matière de droits humains (…) nous a conduits à réévaluer la situation et ne permet plus à TotalEnergies d’apporter une contribution positive suffisante dans ce pays », explique le groupe français dans un communiqué.

Chevron lui emboîte le pas :

« Nous avons réévalué notre intérêt pour le projet de gaz naturel de Yadana afin de permettre une transition planifiée et ordonnée qui conduira à un retrait du pays », déclare un porte-parole de la major américaine, Cameron Van Ast.

Le processus de retrait « prévu aux contrats du champ de Yadana et de la société de transport MGTC au Myanmar » a été initié « sans aucune contrepartie financière pour TotalEnergies », précise le géant français.

Retrait effectif dans 6 mois

Le retrait sera effectif dans six mois et les intérêts de TotalEnergies et les opérations du champ seront répartis entre les partenaires restant.

TotalEnergies est partenaire (31,24%) et opérateur du champ de Yadana (blocs M5 et M6) aux côtés des Américains Unocal-Chevron (28,26%), de PTTEP (25,5%), filiale de la société nationale d’énergie thaïlandaise, et de la société d’État birmane MOGE (15%), contrôlée par l’armée.

Cette décision « reflète à quel point la Birmanie est devenue toxique comme environnement pour investir », commente auprès de l’AFP Richard Horsey, de l’International Crisis Group.

Mais l’absence de compensation financière pour le groupe français implique que « les autres partenaires, dont le régime, auront une rentrée d’argent sous la forme d’une part plus importante dans le projet », met-il en garde.

Après Telenor et Voltalia

Quelques rares entreprises étrangères avaient déjà plié bagage, dont le groupe de télécoms norvégien Telenor et le producteur français d’énergies renouvelables Voltalia. D’autres, comme EDF, avaient suspendu leur activité ou leurs commandes (H&M, Benetton).

TotalEnergies avait déjà mis fin au projet de développement d’un nouveau gisement, arrêté ses campagnes de forage et suspendu des versements aux actionnaires d’un gazoduc, dont une entreprise contrôlée par l’armée birmane.

Le groupe français avait versé environ $230 millions aux autorités birmanes en 2019, puis environ 176 millions en 2020, sous forme de taxes et « droits à la production ».

6 milliards de m3 de gaz par an

Le champ de Yadana produit environ 6 milliards de mètres cubes par an de gaz, dont 70% environ est exporté en Thaïlande et 30% fournis à la société birmane MOGE pour le marché domestique.

TotalEnergies invoquait jusque-là l’impossibilité de « priver les Birmans et les Thaïlandais d’électricité » et s’était engagé en contrepartie des taxes versées à l’Etat birman à financer des ONG de défense des droits humains dans le pays pour le même montant.

Dans une lettre adressée plus tôt cette semaine à Human Rights Watch, le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a affirmé qu’il « n’existe aucun flux financier entre TotalEnergies et MOGE ». « Le gaz domestique est livré à MOGE et enregistré comme payé en nature par TotalEnergies et fait l’objet d’une compensation sur les revenus export », explique-t-il.

La Pologne presse l’Union européenne de cesser les importations de pétrole russe d’ici 2026

Le ministre polonais de l’Énergie appelle les États membres de l’Union européenne à s’engager collectivement à stopper les achats de pétrole russe sous deux ans, évoquant des risques géopolitiques croissants.

La Grèce et la Libye relancent les discussions sur la délimitation maritime

Athènes et Tripoli s'engagent dans un processus de négociation pour définir leurs zones économiques exclusives en Méditerranée, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques et des enjeux énergétiques sous-marins.

Paris, Berlin et Londres donnent dix jours à l’Iran pour éviter le retour des sanctions

Les puissances européennes exigent des gestes concrets de Téhéran sur le nucléaire sous peine de rétablir les sanctions onusiennes, alors que les inspections de l’AIEA restent bloquées et les tensions avec Washington persistent.
en_1140170926540

Gibson Energy renouvelle son programme de rachat d’actions pour 12 mois

Gibson Energy a obtenu l’approbation de la Bourse de Toronto pour prolonger son programme de rachat d’actions ordinaires, couvrant jusqu’à 7,5 % du flottant public sur une période d’un an à compter du 18 septembre.

PEMEX dépasse le plafond de 9,9 milliards $ lors de son offre de rachat obligataire

Petróleos Mexicanos a reçu des offres dépassant le montant maximal prévu de 9,9 milliards $ dans le cadre de son programme de rachat de dette, entraînant une sursouscription dès la première phase de l’opération.

Orazul Energy Perú rachète 68 % de ses obligations 2027 dans une offre de rachat

L’énergéticien péruvien a finalisé une offre de rachat en numéraire sur ses obligations senior à 5,625 %, atteignant un taux de participation de 68,39 % à l’expiration de l’opération.
en_114080920267540-1

Colbún rachète 53 % de ses obligations 2027 pour 266 mn USD

L’énergéticien chilien Colbún a clôturé son offre publique de rachat sur ses obligations à 3,950 % échéance 2027, récupérant plus de la moitié du montant total émis pour un montant de 266 mn USD.

L’Union européenne maintient l’échéance de 2028 pour l’arrêt du gaz russe

Bruxelles confirme son objectif de cesser toutes les importations d’énergie russe d’ici 2028, malgré les pressions diplomatiques croissantes exercées par Washington dans le contexte du conflit en Ukraine.

Iberdrola sécurise 84% de Neoenergia après un rachat à 1,88 milliard €

Iberdrola renforce sa présence au Brésil en rachetant la part de PREVI dans Neoenergia pour 11,95 milliards de réais, portant sa participation à 84%.
en_114015092057540

Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

Donald Trump menace d’intensifier les sanctions américaines contre la Russie, mais uniquement si les pays de l’Otan interrompent tous leurs achats de pétrole russe, encore actifs via certains oléoducs.

Voltalia dévoile SPRING, un plan stratégique pour redresser sa rentabilité d’ici 2026

Voltalia lance un programme de transformation visant un retour aux profits dès 2026, en s'appuyant sur un recentrage de ses activités, une nouvelle structure opérationnelle et une croissance autofinancée de 300 à 400 MW par an.

Ineos retire ses capitaux du Royaume-Uni et engage 3 mrd £ d’investissements aux États-Unis

Ineos Energy met fin à tous ses projets au Royaume-Uni, évoquant une fiscalité instable et des prix énergétiques trop élevés, et redirige ses investissements vers les États-Unis, où la société vient de consacrer 3 mrd £ à de nouveaux actifs.
en_1140909259540

Eskom écarte les délestages estivaux grâce à 4000 MW de capacité ajoutée

Eskom prévoit un été sans délestage après avoir couvert 97% de la demande hivernale, appuyé par une augmentation de capacité de 4000 MW et une réduction des dépenses opérationnelles.

GE supprime 600 postes dans l’énergie en Europe, dont 120 en France

GE Vernova va réduire ses effectifs de 600 postes en Europe, impactant particulièrement le site gazier de Belfort, dans un contexte de croissance financière et de réorganisation stratégique.

Orazul Energy lance une offre de rachat en numéraire sur ses obligations 2027

Orazul Energy Perú a lancé une offre publique de rachat en numéraire sur l’ensemble de ses obligations à 5,625 % arrivant à échéance en 2027, pour un montant nominal total de $363,2mn.
en_114080920267540

SOLV Energy renforce ses capacités en infrastructure avec deux acquisitions stratégiques

SOLV Energy étend ses services à l’échelle nationale aux États-Unis grâce aux rachats de Spartan Infrastructure et SDI Services, consolidant sa présence dans tous les marchés électriques indépendants du pays.

L’Italie et Les États-Unis scellent un partenariat sur le GNL pour sécuriser l’approvisionnement européen

Les deux pays ont convenu de développer des infrastructures dédiées au gaz naturel liquéfié pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et stimuler les échanges transatlantiques.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.
en_114080920261540

Plural lève $7,13mn pour financer les actifs énergétiques décentralisés

La plateforme d’actifs tokenisés Plural boucle un tour de table de $7,13mn afin d’accélérer le financement d’infrastructures énergétiques distribuées comme le solaire, le stockage ou les centres de données.

Santander injecte des fonds dans Corinex pour accélérer la numérisation des réseaux électriques

Santander Alternative Investments a investi dans Corinex afin d’accélérer le déploiement de ses solutions intelligentes pour les réseaux électriques, visant à répondre aux besoins croissants des opérateurs en Europe et en Amérique.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.