TotalEnergies avertit l’Europe

Le PDG de TotalEnergies s'est exprimé le 26 mars dernier. Il a déclaré que l'Europe devait aujourd'hui prendre une décision pour son avenir.

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Patrick Pouyanne, PDG de TotalEnergies, s’est en effet exprimé concernant la crise de l’énergie actuelle. Le 26 mars dernier, il a assuré que les prix du gaz européen continueraient de progresser. L’Europe doit, selon lui, décider de l’utilisation du gaz à long terme pour attirer les investisseurs.

L’Europe face à un choix crucial

Les prix de l’énergie se sont envolés depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février. La Russie étant en effet l’un des principaux exportateurs d’hydrocarbures. Les sanctions occidentales et l’aversion des consommateurs européens pour le gaz russe font peser la crainte d’une rupture d’approvisionnement.

Ainsi, lors d’un débat au forum annuel de Doha, au Qatar, M. Pouyanne, PDG de TotalEnergies affirme :

« Il est très clair pour moi que le prix du gaz en Europe sera plus élevé demain qu’il ne l’était hier »

Le PDG de TotalEnergies estime ainsi que l’Europe doit aujourd’hui se montrer plus attractive pour les investisseurs du secteur des hydrocarbures. Toujours selon lui, il n’existe qu’un moyen de contrer la hausse des prix actuelle. En effet, les décideurs européens s’efforcent actuellement d’éliminer progressivement l’utilisation de combustibles fossiles. Ils tendent ainsi à répondre aux objectifs climatiques fixés. Cependant, M. Pouyanne affirme qu’ils doivent prendre en compte la nécessité d’accepter l’utilisation du gaz comme énergie de transition.

Il pose en effet la question sans détour :

« Acceptons-nous le gaz comme un combustible de transition et que nous en avons besoin pour les 20-25 prochaines années, puis les investisseurs viendront ? »

De la même manière, le PDG de TotalEnergies a ajouté qu’il était inévitable pour l’Europe de chercher de nouveaux investisseurs. En effet, la région dépend à 30 ou 40 % du gaz russe. Un changement de fournisseur nécessiterait des investissements coûteux dans des infrastructures. Nous pensons notamment à des terminaux de gaz naturel liquéfié.

De plus, les craintes de rupture d’approvisionnement ont été renforcées par la récente déclaration de Vladimir Poutine. Ce dernier a ainsi affirmé que les pays « inamicaux » devraient payer la Russie en rouble en réponse aux sanctions occidentales.

Cependant, à noter que selon le Qatar, autre leader du marché de l’énergie, les demandes n’affecteraient pas les plans de paiement à long terme. C’est en tout cas ce que déclare Saad al-Kaabi, Chef de Qatarenergy et ministre d’Etat à l’énergie :

« Je pense qu’il s’agit simplement d’une réaction, mais je ne pense pas que cela changera la façon dont nous traitons et traiterons à l’avenir sur le long terme. »

La position de TotalEnergies dans la crise actuelle

Lors du débat du forum annuel de Doha, le PDG de TotalEnergies a exprimé la position de la firme face au contexte actuel. Il s’est ainsi exprimé :

« Clairement, ce que nous avons dit, c’est que nous sommes totalement engagés à appliquer toutes les sanctions ».

Concrètement, cette déclaration implique différents éléments. Tout d’abord, cela veut explicitement dire que TotalEnergies s’engage à ne réaliser aucun nouvel investissement en Russie. De plus, cela signifie aussi que la société doit réfléchir à une solution pour les actifs préexistants sur le territoire Russe.

À l’heure actuelle, aucun consensus n’a eu l’air d’être trouvé quant à la méthode à utiliser concernant ce sujet. Cependant, M. Pouyanne s’est tout de même exprimé sur le sujet :

« La question pour nous est donc de savoir ce que nous faisons des actifs existants. Et ceux-là, nous ne sommes pas prêts à les donner pour zéro au peuple russe, aux oligarques russes ou à la Russie. »

Ainsi, la solution concernant les actifs existants attend encore d’être trouvée. Cependant, TotalEnergies confirme sa volonté de maintenir sa ligne de conduite vis-à-vis des sanctions occidentales. Au vu des déclarations de M. Pouyanne, ils chercheront activement une solution imminente au problème des actifs existants.

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