Le Bureau métropolitain des transports de Tokyo a lancé un appel à propositions visant à sélectionner un distributeur d’électricité pour un contrat de rachat de production hydroélectrique d’une durée de deux ans. Le volume total concerné s’élève à environ 210 GWh, répartis sur les exercices budgétaires 2026 et 2027. Les offres doivent être soumises avant le 29 octobre, et la sélection finale est attendue pour janvier 2026.
Trois centrales et un double usage énergétique
Le contrat couvre l’intégralité de la production attendue des trois installations hydroélectriques exploitées par le bureau, soit la centrale Tamagawa No. 1 de 19 MW, Tamagawa No. 3 de 16,4 MW et Shiromaru de 1,1 MW. Ensemble, elles devraient générer environ 209,9 GWh sur deux ans. Le fournisseur retenu devra non seulement racheter cette production, mais également en réinjecter une partie vers les infrastructures municipales, notamment vingt dépôts de bus Toei et trois sites du réseau ferroviaire urbain Toden Arakawa Line.
L’électricité livrée permettra d’alimenter les opérations de transport public, dont les deux postes électriques assurant l’alimentation des lignes. Ce mécanisme de revente interne constitue un des critères d’évaluation, en plus du prix d’achat et des conditions de fourniture.
Processus compétitif et critères élargis
Le Bureau métropolitain a précisé que les propositions seront aussi évaluées en fonction de l’utilisation des volumes restants sur le territoire de Tokyo et de la solidité financière des candidats. L’objectif est de garantir un usage local et une continuité de service, tout en assurant une performance économique du contrat.
Il s’agit de la troisième mise en concurrence organisée par l’administration tokyoïte pour la commercialisation de l’énergie produite par ses centrales, y compris les certificats non fossiles hors du régime de tarif d’achat (non-FIT). Le premier contrat, couvrant les années budgétaires 2021 à 2023, avait été attribué à ENEOS. Tokyo Gas, l’actuel détenteur, opère sur la période 2024-2025 après un raccourcissement du contrat initial à deux ans.
Échéances serrées pour une transition de fournisseur
Le calendrier fixé par les autorités laisse peu de marge aux participants, avec moins de deux semaines pour la préparation des dossiers. Cette cadence reflète la volonté de maintenir une transition fluide à l’expiration du contrat en cours. Le nom du nouveau fournisseur devra être officialisé à temps pour préparer l’activation du contrat dès avril 2026.