TenneT lance un appel d’offres de grande ampleur pour les connexions du réseau offshore en mer du Nord. Des câbles de liaisons (CCHT) serviront pour dix connexions de la mer vers la terre en Allemagne et aux Pays-Bas. Dans la droite ligne de la déclaration d’Esbjerg, le gestionnaire souhaite faire de la mer du Nord la centrale d’énergie éolienne de l’Europe.
Développer l’expansion offshore en mer du Nord
Avec ce deuxième appel d’offres européen à grande échelle, le gestionnaire donne, une fois de plus, un coup de pouce important au marché offshore. Pour ce faire, le groupe a défini un nouveau type d’accord-cadre lié aux nouveaux systèmes offshore. Celui-ci garantit des commandes de câbles pour au moins dix connexions.
Un moyen de développer l’expansion offshore en mer du Nord, comme le souligne Tim Meyerjürgens, COO de TenneT:
« L’accord-cadre garantit des commandes de câbles pour au moins dix connexions au réseau offshore en mer du Nord. Nous poursuivons ainsi de manière cohérente notre nouvelle voie de coopération avec des partenaires industriels afin de relever les défis des objectifs ambitieux d’expansion offshore fixés par les gouvernements allemand et néerlandais. »
Ainsi, TenneT semble en bonne voie pour atteindre l’objectif d’expansion offshore de 2030. Un objectif fixé par la déclaration d’Esbjerg entre l’Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark et la Belgique. Effectivement, ces derniers ont convenu d’installer ensemble au moins 65 GW d’énergie éolienne en mer d’ici 2030.
La future centrale éolienne de l’Europe
Les membres de la North Seas Energy Cooperation (NSEC) et la Commission européenne ont récemment annoncé une augmentation significative de leurs ambitions. Dès lors, TenneT prévoit de lancer un deuxième appel d’offres avec des partenaires clés du marché.
Une ambition que souligne Tim Meyerjürgens:
« Maintenant nous poursuivons avec un autre appel d’offres à grande échelle pour notre système de câble innovant de 525 kV. Ensemble, les deux appels d’offres offrent un plan d’action holistique et concret pour accélérer encore l’expansion du réseau offshore dans la mer du Nord en tant que centrale éolienne de l’Europe. »
L’agression de la Russie contre l’Ukraine a indéniablement accru les défis en matière de transition et d’indépendance énergétique. Ainsi, comme le décrivent les quatre pays dans la déclaration d’Esbjerg, la mer du Nord a le potentiel pour devenir la centrale d’énergie éolienne verte de l’Europe.