Téhéran rejette les menaces françaises et américaines sur ses exportations de pétrole

L’Iran a réagi aux menaces de sanctions formulées par les États-Unis et la France, dénonçant une pression politique jugée illégitime et maintenant sa position sur la légalité de ses exportations pétrolières.

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L’Iran a affirmé vendredi que les sanctions imposées par les États-Unis ne modifieraient pas sa politique, qualifiant ces mesures de contraires au droit international. Cette déclaration fait suite à l’annonce par le président Donald Trump d’un durcissement immédiat des sanctions visant les pays et entités commerçant avec la République islamique en matière de pétrole et de produits pétrochimiques.

Dans un message publié sur la plateforme Truth Social, le chef de l’État américain a ordonné que « tous les achats de pétrole iranien ou de produits pétrochimiques cessent, MAINTENANT », menaçant de sanctions indirectes tout contrevenant. Cette annonce s’inscrit dans la stratégie américaine de « pression maximale », qui vise à restreindre les ressources économiques du gouvernement iranien.

Tensions renforcées par la position française

En parallèle, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré que les puissances européennes rétabliraient les sanctions suspendues par l’accord de 2015 si l’Iran ne procédait pas à un « retour en arrière marqué, vérifiable et robuste » de son programme nucléaire. Cette position a été exprimée lors d’une rencontre à Washington avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a réagi en dénonçant des « menaces ouvertes », et a averti que de telles prises de position renforçaient la perception selon laquelle « la France risque d’évoluer vers un rôle de trouble-fête ». L’Iran a également annoncé l’annulation d’une réunion prévue avec des représentants français, britanniques et allemands, à la suite du report des pourparlers bilatéraux avec les États-Unis.

Un accord nucléaire toujours en suspens

Le cadre multilatéral établi par l’accord de 2015, signé avec la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie, reste théoriquement en vigueur jusqu’en octobre 2025. Ce texte prévoyait une réduction des capacités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales. Toutefois, son efficacité a été largement compromise par le retrait des États-Unis en 2018, sous la présidence de Donald Trump.

Les discussions entre l’Iran et les États-Unis devaient se poursuivre cette semaine, mais ont été reportées pour des raisons logistiques selon le médiateur omanais. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a déclaré que Téhéran restait prêt à conclure un « accord juste et équilibré » à condition qu’il garantisse la fin des sanctions.

Impact potentiel sur les circuits d’exportation

La montée des tensions entre l’Iran et les puissances occidentales crée un climat d’incertitude pour les marchés pétroliers, en particulier pour les acheteurs en Asie, en Afrique et en Méditerranée orientale. Les nouvelles menaces de sanctions secondaires pourraient contraindre les acteurs du secteur à ajuster leurs stratégies d’approvisionnement.

L’Iran n’a pas annoncé de modification immédiate de ses circuits d’exportation, mais continue d’insister sur la légitimité juridique de ses activités commerciales. Aucun détail n’a été communiqué sur d’éventuelles mesures d’adaptation face au resserrement des restrictions américaines et aux avertissements européens.

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