L’Iran et la Russie veulent renforcer leur coopération dans les secteurs de l’énergie et du commerce, ont déclaré mercredi des responsables des deux pays à l’issue d’une visite du vice-Premier ministre russe Alexandre Novak à Téhéran.
Ces deux pays, qui possèdent d’importantes réserves de gaz et de pétrole, subissent les sanctions américaines visant leurs exportations, alors que les prix des carburants ont connu une envolée depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février.
“Les sanctions qui touchent l’Iran et la Russie peuvent être neutralisées en travaillant ensemble et en renforçant nos relations dans différents domaines”, a dit le ministre iranien du Pétrole Javad Owji, cité par l’agence de presse officielle du ministère Shana.
En outre, “l’énergie est l’un des secteurs les plus importants dans nos relations économiques”, a de son côté affirmé M. Novak, cité par l’agence de presse russe Interfax.
Il a ajouté avoir discuté de potentiels échanges de pétrole et gaz, ainsi que de “l’augmentation des investissements dans les projets pétroliers et gaziers”.
Ils ont conclu des accords sur les transports terrestres, maritimes et aériens a indiqué M. Owji, qui a assuré que l’Iran et la Russie avaient un “bon potentiel” pour coopérer dans différents secteurs, dont les banques, l’agriculture, l’industrie et l’énergie nucléaire.
“Nous avons l’intention d’augmenter l’étendue des relations commerciales (…) dans ces domaines pour atteindre 40 milliards de dollars par an”, a-t-il encore dit.
Le président iranien Ebrahim Raïssi s’est rendu en janvier à Moscou où il a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine et a présenté un plan visant à renforcer les relations entre les deux pays au cours des 20 prochaines années.