La technologie de l’hydrogène obtient un soutien public de la part de la Commission européenne. Ce projet contribue à un objectif commun pour l’avenir de l’Europe, ainsi qu’aux initiatives clés de l’UE. Ainsi, le montant alloué sera de plus de 5,4 milliards d’euros.
Le 15 juillet 2022, la Commission a autorisé un projet important d’intérêt européen commun (PIIEC). Ce dernier vise à soutenir la recherche, l’innovation et le premier déploiement industriel dans la chaîne de valeur de la technologie de l’hydrogène. Ce projet, intitulé « Hy2Tech », a été élaboré conjointement par 15 États membres.
Le PIIEC, un projet important sur la technologie de l’hydrogène
L’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie et la République tchèque, fourniront un soutien public allant jusqu’à 5,4 milliards d’euros. Ce PIIEC comptera 41 projets de 35 entreprises, exerçant des activités dans un ou plusieurs États membres.
Ces projets visent le développement des technologies et processus allant au-delà de l’offre du marché actuel. Ils permettront également d’apporter des améliorations majeures en termes de performance, de sécurité, d’incidences sur l’environnement et de rapport coût-efficacité. Les risques technologiques et financiers importants impliquent la nécessité d’un soutien public pour inciter les entreprises à réaliser les investissements.
Les participants directs seront en étroite collaboration les uns avec les autres, ainsi qu’avec plus de 300 partenaires externes, tels que des universités, des organismes de recherche et des PME de toute l’Europe.
Le PIIEC couvrira une grande partie de la chaîne de valeur de la technologie de l’hydrogène. Cette dernière comprend la production d’hydrogène. Cette chaîne comprend la production d’hydrogène, les piles à combustible, le stockage, le transport et la distribution ainsi que les applications d’utilisation finale.
Un soutien au projet ainsi qu’à la réalisation
Le projet devrait contribuer au développement d’importantes avancées technologiques en matière d’hydrogène. Celles-ci contribuent à l’innovation dans les domaines suivants: les matériaux d’électrodes à haute efficience, les piles à combustible et les technologies de transport en hydrogène.
La vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, Margrethe Vestager, soutien l’énorme potentiel de l’hydrogène. Elle déclare également qu’il s’agit d’un élément indispensable à la diversification des sources d’énergie et à la transition écologique. De plus, elle estime que le projet en question représente un exemple de coopération européenne pour un objectif commun essentiel.
Thierry Breton, commissaire du marché intérieur, souligne l’utilité du projet car il stimule l’emploi et la croissance dans toute l’Europe. Il ajoute que ce PIIEC permettra de contribuer aux objectifs en matière d’environnement et d’indépendance à l’égard des combustibles fossiles. Enfin, il considère la position de l’Europe en tant que région de premier plan pour la transformation industrielle de l’hydrogène.
Cette décision s’inscrit dans un contexte datant de 2018 lors d’un forum stratégique sur les PIIEC. Celui-ci réunissait des représentants d’États membres et de l’industrie. En 2019, le forum stratégique publiait son rapport. Ce dernier identifiait les technologies de l’hydrogène comme une des chaînes de valeur stratégique pour l’Europe.
En 2020, la Commission a publié la stratégie de l’UE pour l’hydrogène fixant des objectifs pour sa production et son utilisation. Conjointement au pacte vert pour l’Europe, ces initiatives ont joué un rôle important pour la réalisation de « Hy2Tech ». Ceci a également contribué à la création de partenariats industriels.
L’intérêt de cette décision prouve la volonté de la Commission d’encourager les États membres à soutenir des projets innovants. Ceux-ci contribuant clairement à la croissance économique, à l’emploi et à la compétitivité.