TAG Oil Ltd., producteur canadien de pétrole et de gaz, a annoncé avoir finalisé la cession de ses intérêts sous forme de redevances brutes de 2,5 % sur la production de cinq permis pétroliers situés en Nouvelle-Zélande. L’opération, conclue avec la société Kiwi Royalty Limited, a été officialisée le 22 avril et avait été annoncée initialement le 8 avril. L’accord prévoit un paiement initial de 2,2 mn USD, dont une avance non remboursable de 50 000 USD, ainsi que des paiements conditionnels pouvant atteindre 300 000 USD supplémentaires d’ici fin 2027.
Détails contractuels et conditions de performance
Les permis concernés comprennent PMP 38156 (Cheal et Cardiff), PMP 53803 (Sidewinder), PMP 60454 (Supplejack), PEP 51153 (Puka) et PMP 60291 (Cheal East). Le solde du prix d’acquisition, soit un maximum de 300 000 USD, sera versé en fonction de la performance cumulative de production des sites concernés. Un paiement additionnel de 150 000 USD sera débloqué si la production cumulée dépasse 1 million de barils équivalent pétrole (BOE) entre le 1er avril 2025 et le 31 décembre 2026. Une seconde tranche de 150 000 USD est prévue si la production cumulée atteint 2 millions de BOE avant la fin de 2027.
Impact financier et stratégie d’allocation de capital
Aucune commission d’intermédiation n’a été versée dans le cadre de cette transaction conclue entre parties indépendantes. Cette cession s’inscrit dans la stratégie de recentrage de TAG Oil sur ses actifs principaux, en particulier ses projets en Égypte. Selon le président exécutif et directeur général, Abby Badwi, cette opération permettra à l’entreprise de réaffecter des ressources à ses opérations prioritaires tout en renforçant sa flexibilité financière.
Le portefeuille néo-zélandais représentait des actifs non stratégiques pour TAG Oil, dont l’objectif reste l’optimisation de ses flux de trésorerie et le soutien à ses projets à plus forte valeur ajoutée. La vente intervient dans un contexte où les entreprises pétrolières intermédiaires réévaluent leurs portefeuilles internationaux pour se concentrer sur des zones de production plus rentables ou à potentiel de développement immédiat.