La Syrian Petroleum Company a officialisé un protocole d’accord avec les groupes ConocoPhillips et Nova Terra Energy afin de développer plusieurs champs de gaz naturel et de lancer de nouvelles opérations d’exploration. Les autorités énergétiques syriennes ont indiqué que les travaux prévus seraient réalisés selon des standards techniques avancés destinés à accroître la capacité de production nationale.
Un partenariat destiné à soutenir la reprise économique
Le ministère syrien de l’Énergie a précisé que cet accord s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer la coopération avec des entreprises étrangères dans les secteurs pétrolier et gazier. Les infrastructures du pays ont subi des dégradations importantes au cours des années de conflit, limitant la production et créant une dépendance accrue aux importations. Les autorités estiment que ce protocole pourrait générer des revenus supplémentaires, sans fournir de données financières ou de calendrier d’investissement.
La coopération avec des acteurs internationaux intervient alors que la Syrie cherche à stabiliser ses approvisionnements en hydrocarbures. Les capacités de raffinage et de transport restent contraintes, ce qui freine le redémarrage complet de la production locale. Les détails opérationnels liés aux futurs programmes d’exploration n’ont pas été publiés.
Un environnement énergétique marqué par les tensions d’approvisionnement
La Syrie fait face à des pénuries d’électricité et de carburants depuis plusieurs années. Les interruptions d’approvisionnement demeurent fréquentes et touchent l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, un envoi de 650 000 barils de pétrole brut a récemment atteint le pays dans le cadre d’un soutien fourni par l’Arabie saoudite pour contribuer à stabiliser le réseau énergétique.
L’arrivée de cargaisons étrangères demeure essentielle pour compléter la production locale en attendant les effets potentiels des projets de développement annoncés. Les autorités n’ont pas détaillé la manière dont ce nouvel accord avec ConocoPhillips et Nova Terra Energy sera intégré aux plans nationaux de réhabilitation des capacités pétrolières et gazières.
Un signal adressé aux investisseurs internationaux
La participation d’entreprises étrangères majeures pourrait être interprétée comme une étape vers une ouverture plus large du secteur énergétique syrien. Les développements à venir seront observés de près par les acteurs du marché, dans un contexte où les besoins en hydrocarbures demeurent élevés et où les infrastructures continuent d’exiger des investissements importants.