Le réservoir danois de Greensand vient d’être autorisé pour le stockage de CO2. En effet, la certification de capture et de stockage de carbone de DNV GL marque la première phase de validation du projet Greensand.
Un premier pas pour un projet centré sur le stockage de CO2
Le consortium du projet de captage et de stockage de carbone Greensand (CSC) comprenant Ineos Oil & Gas Denmark, Wintershall Dea et Maersk Drilling a obtenu la certification de faisabilité de DNV GL pour le stockage de CO2 dans le réservoir Nini West en mer du Nord danoise. La certification Carbon Capture and Storage de DNV GL marque l’achèvement de la première phase de validation du projet Greensand. Marika Reis, responsable de l’innovation chez Maersk Drilling, détaille un peu plus le futur du projet :
« Dans le cadre de la prochaine phase de validation, nous appliquerons les portées de certification de DNV GL pour l’adéquation de la conception du puits d’injection de CO2 et du processus de construction du puits. »
Un stockage du CO2 profitable à la transition écologique danoise
En réutilisant les champs pétroliers offshore abandonnés, le projet Greensand vise à développer la capacité qui permettrait d’atteindre une part importante de l’objectif de réduction de CO2 du Danemark. Avec la certification, DNV GL a confirmé que le champ Nini West est adapté à l’injection et au stockage de 0,45 million de tonnes de CO2 par an et par puits pendant 10 ans. Le réservoir sous-marin peut contenir le CO2 sous forme comprimée.
Klaus Langemann, vice-président de la technologie et de l’innovation de Wintershall Dea, félicite l’accréditation :
« Nous sommes impatients de coopérer davantage avec les partenaires du projet pour la prochaine phase et sommes heureux de contribuer à un projet ayant le potentiel d’atténuer les émissions de CO2 au Danemark. »
Une ouverture du champ des possibilités
En tant que partenaire de recherche du projet, la Commission géologique du Danemark et du Groenland (GEUS) entreprend actuellement des expériences en laboratoire sur les matériaux de base du réservoir actuel de Nini West. Le projet Greensand devrait fournir des enseignements importants sur les plates-formes de forage offshore et l’utilisation des capacités pour réutiliser les puits de pétrole existants pour l’injection de CO2.
K. Langemann s’enthousiasme déjà :
« Le projet Greensand fera progresser la compréhension de Wintershall Dea des projets CSC, nous sommes donc ravis de voir les résultats positifs de l’étude qui indique qu’il n’y a pas d’obstacles pour étudier plus avant le stockage de CO2. »
D’ici 2030, le projet Greensand vise à stocker 3,5 millions de tonnes de CO2 par an.