SPIE Global Services Energy, par l’intermédiaire de sa filiale SPIE Wind Connect, a été sélectionnée pour réaliser l’ensemble des travaux de raccordement et de test des câbles inter-réseaux de 66 kilovolts sur les 87 turbines de la phase finale du projet Dogger Bank, situé en mer du Nord. Ce contrat prolonge l’implication de SPIE sur les phases précédentes du parc, confirmant son rôle stratégique dans l’exécution de cette infrastructure énergétique d’envergure.
Le parc Dogger Bank, situé à plus de 130 kilomètres au large de la côte nord-est de l’Angleterre, constitue une coentreprise entre SSE Renewables (40 %), Equinor (40 %) et Vårgrønn (20 %). SSE Renewables supervise la construction, tandis qu’Equinor prendra en charge l’exploitation du site pendant ses 35 années de fonctionnement prévues. Plus de 400 emplois ont déjà été créés à South Tyneside dans le cadre des opérations et de la maintenance du site.
Une mission technique confiée à SPIE Wind Connect
SPIE Wind Connect est chargée du raccordement et des tests des câbles inter-réseaux sur l’ensemble des trois phases du projet Dogger Bank : A, B et désormais C. Chaque turbine sera connectée par des câbles de 66 kilovolts, élément clé pour garantir la transmission efficace de l’électricité produite vers le réseau terrestre. Ce volet technique constitue une étape cruciale dans la finalisation du parc, dont la capacité totale atteindra 3,6 gigawatts une fois les travaux achevés.
La technologie utilisée inclut les turbines offshore Haliade-X de General Electric, d’une puissance allant jusqu’à 14 mégawatts par unité. Le projet déploiera ces modèles sur ses trois sites, faisant de Dogger Bank le premier parc éolien au monde à utiliser cette génération de turbines à très haute capacité. Chaque rotation de pale est capable de produire suffisamment d’électricité pour alimenter un foyer britannique pendant plus de deux jours.
Un projet européen structurant pour l’éolien en mer
Prévu pour être opérationnel en 2026, le parc Dogger Bank devrait fournir de l’électricité à environ six millions de foyers au Royaume-Uni. Le chantier est divisé en trois phases égales de 1,2 gigawatt chacune, représentant un total de 277 turbines installées. Le choix de SPIE pour intervenir sur l’intégralité des raccordements souligne sa position dans le secteur des services haute tension pour les projets offshore complexes.
Sam Dowey, directeur général de SPIE Wind Connect, a indiqué que cette sélection sur les trois phases « prouve que nos compétences et notre engagement dans ce domaine sont hautement reconnus ». Selon lui, le projet établira « de nouveaux standards pour l’éolien offshore ».
Cette nouvelle étape pour SPIE s’inscrit dans un contexte de structuration du marché européen de l’éolien offshore, porté par une dynamique d’investissement public-privé et l’industrialisation progressive des technologies de production et de distribution d’énergie en mer.