S&P Global Ratings abaisse d’un cran la note du Koweït passant de AA- à A+. Une situation due à la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sur le prix du pétrole pour une économie koweïtienne largement dominée par la manne pétrolière.
S&P baisse la note du Koweït de AA- à A+
S&P vient d’abaisser la note du Koweït d’un cran, passant de AA- à A+. En parallèle, le Parlement vient d’interdire au gouvernement d’emprunter. Un double indicateur pour les potentiels futurs investisseurs.
L’agence de notation avait déjà baissé la note de l’État membre de l’OPEP+ en 2020. Et ce, pour les mêmes raisons qu’aujourd’hui : la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sur les fluctuations et la baisse des prix du pétrole.
Car le Koweït dépend largement de sa ressource pétrolière. Celle-ci représente en effet 90% de ses exportations et de ses recettes publiques.
Mauvaises perspectives sur le secteur pétrolier
De plus, le secteur pétrolier du Koweït devrait se contracter en 2021 en raison des accords de production de l’OPEP+. Cela ne devrait pas arranger la situation économique de l’État du golfe.
En outre, le Koweït a produit en moyenne 2,43 millions de barils de pétrole par jour (bpj) en 2020 selon S&P. Cette production devrait diminuer à 2,39 millions de bpj en 2021, avant de rebondir à 2,78 millions de bpj en 2022.
Mais l’agence estime que le seuil de rentabilité budgétaire du Koweït est de $90/baril. Un chiffre nettement supérieur aux hypothèses de prix à moyen terme. Celui-ci devant atteindre plutôt les $65/baril pour le Brent en 2021, $60 en 2022 puis $55 en 2023.
Dans ces circonstances, la situation économique et financière du Koweït ne devrait pas s’arranger.