La progression mondiale de l’accès à l’électricité reste en net ralentissement, avec seulement 11 millions de personnes nouvellement connectées en 2024, malgré les efforts ciblés dans certaines régions d’Afrique et d’Asie.
Un rapport parlementaire met en cause la réforme de la tarification de l’électricité prévue pour 2026, pointant une exposition accrue au marché et un mécanisme de redistribution encore flou.
Le Sénat américain a confirmé deux nouveaux commissaires à la tête de la Commission fédérale de régulation de l’énergie, offrant une majorité républicaine qui pourrait redessiner l’approche réglementaire des infrastructures énergétiques nationales.
Le gouvernement fédéral lance un appel à projets doté de 3 mn CAD pour financer la participation autochtone aux infrastructures et projets énergétiques liés aux minéraux critiques.
Des opportunités émergent pour les pays africains de passer de l’extraction à la fabrication industrielle dans les chaînes de valeur des technologies énergétiques, alors que les discussions du G20 de 2025 mettent en lumière ces enjeux.
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la capacité mondiale de production renouvelable pourrait plus que doubler d’ici 2030, portée par l’essor du solaire photovoltaïque malgré les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et les politiques changeantes.
L’Algérie prévoit d’allouer 60 milliards $ à ses projets énergétiques d’ici 2029, majoritairement orientés vers l’amont pétrolier et gazier, tout en développant la pétrochimie, les renouvelables et les ressources non conventionnelles.
La Chine a établi un record d’exportations de technologies propres en août, dopée par la hausse des ventes de véhicules électriques et de batteries, avec plus de la moitié de la croissance provenant des marchés hors OCDE.
Une attaque nocturne sur le réseau électrique de Belgorod a coupé l’alimentation pour des milliers d’habitants, selon les autorités locales russes, malgré une reprise partielle des services dès le lendemain matin.
L’Académie des sciences appelle à un accord international pour interdire la modification du rayonnement solaire, évoquant des risques majeurs pour la stabilité climatique et les économies mondiales.
L’arrêt des services fédéraux américains perturbe l’ensemble de la chaîne décisionnelle pour les projets énergétiques et miniers, avec des risques accrus de retards administratifs et d’absence de données critiques.
Face à l’éventualité d’une fermeture du gouvernement fédéral, plusieurs agences américaines de l’énergie organisent la suspension de leurs services et la mise au chômage technique de milliers d’employés.
Un rapport révèle l’impact économique des pertes d’énergies renouvelables au Chili, indiquant qu’une baisse de 1% des curtailments générerait $15mn d’économies annuelles.
Face à une menace croissante sur ses infrastructures, le Danemark élève son niveau d'alerte énergétique, en réponse à une série de survols de drones non identifiés et au contexte géopolitique tendu.
Le Premier ministre a rejeté les rumeurs évoquant un moratoire sur les renouvelables, alors que la publication de la prochaine feuille de route énergétique suscite des tensions dans le secteur.
Le Koweït prévoit de développer 14,05 GW de nouvelles capacités électriques d’ici 2031 afin de répondre à la demande croissante et limiter les coupures planifiées, accentuées par les températures extrêmes et les retards de maintenance.
Le partenariat avec le programme Pro Energia+ financé par la Banque mondiale vise à étendre l’accès à l’électricité au Mozambique en ciblant les communautés rurales à travers un mécanisme de financement basé sur les résultats.
La Commission européenne renforce le financement d'ACER via une nouvelle grille tarifaire appliquée aux entités déclarantes, visant à soutenir une surveillance accrue des transactions sur les marchés de gros de l’énergie.
La Cour des comptes appelle à clarifier le financement d’EDF, confronté à un programme d’investissement de 460 milliards EUR d’ici 2040, alors que l’entreprise publique doit lancer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.
Le Département de l’Énergie des États-Unis va restituer plus de $13bn de fonds non dépensés, initialement alloués à des initiatives climatiques, conformément à la nouvelle politique budgétaire de l'administration Trump.
Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a critiqué les positions du Rassemblement national sur l’énergie, les accusant de freiner les investissements prévus dans les renouvelables au profit des importations de combustibles fossiles.
Le projet de loi 69 suscite des protestations à Saint-Jean-sur-Richelieu, où plusieurs organisations dénoncent un risque de privatisation du secteur de l’électricité au Québec.
L’énergie éolienne et solaire a couvert près d’un cinquième de la production électrique de la Turquie en 2024, selon une analyse du groupe de réflexion Ember, portée par une forte hausse de la capacité installée.
Le consortium Acerez a conclu un accord de 35 ans pour construire et exploiter plus de 240 km de lignes haute tension en Australie, marquant le premier partenariat public-privé du pays dans le secteur.
La Programmation pluriannuelle de l’énergie réoriente la stratégie française en limitant le photovoltaïque au profit de solutions de flexibilité, dont le stockage par batterie, pour répondre aux déséquilibres croissants du marché électrique.
La Commission de régulation de l’énergie dévoile un premier observatoire consacré aux contrats d’achat d’électricité renouvelable en France, soulignant une progression récente mais encore marginale face aux mécanismes soutenus par l’État.
Le gouvernement français prévoit d’adopter d’ici deux semaines un décret définissant les objectifs énergétiques de la décennie à venir, relançant le nucléaire et préparant un débat parlementaire attendu sur la souveraineté énergétique.
L’accroissement des capacités solaire et éolienne multiplie les heures de prix négatifs sur les marchés européens de l’électricité, fragilisant les équilibres économiques du secteur tout en modifiant les dynamiques d’exportation et de stockage.
L’Assemblée nationale discutera le 28 avril de la sécurité énergétique nationale, à la demande du gouvernement, en lien avec la future Programmation pluriannuelle de l’énergie couvrant la période 2025-2035.
Malgré une production électrique en majorité décarbonée, la demande en Europe reste en retrait, freinée par des prix peu incitatifs et un usage industriel limité.
Les données du groupe de réflexion Ember révèlent que la part des énergies fossiles dans le mix électrique américain est tombée à 49,2 % en mars 2025, franchissant un seuil inédit.
Le mix électrique mondial s’est transformé en 2024 avec 40,9 % de la production issue de sources bas carbone, selon Ember, porté par une croissance historique de l’énergie solaire.
Confronté à des pénuries récurrentes, le Tadjikistan durcit ses lois énergétiques en introduisant des peines de prison allant jusqu’à dix ans pour les fraudes à l’électricité, afin de protéger son réseau hydroélectrique vieillissant.
Le gouvernement français finalise la nouvelle feuille de route énergétique jusqu’en 2035, arbitrant entre relance nucléaire et expansion sélective des renouvelables dans un contexte de tension politique.
La principale coalition d’opposition au Burundi alerte sur les effets directs de la crise énergétique sur l’organisation des élections législatives du mois de juin.
À Cienfuegos, Cuba déploie un ambitieux programme photovoltaïque appuyé par la Chine afin de réduire sa dépendance au pétrole et stabiliser son réseau électrique défaillant.
L’Autorité du Canal de Panama approuve un projet de gazoduc stratégique, dans un contexte de tensions politiques et d’intérêts divergents sur le contrôle énergétique régional.
La Banque européenne d’investissement finance un plan d’expansion de 732 mn € pour moderniser et stabiliser le réseau électrique de la région d’Ostsachsen d’ici 2027.
La Commission européenne lance un appel à projets d’envergure visant à financer les infrastructures énergétiques prioritaires entre États membres et pays voisins, avec un budget maximal de 600 mn € issu du programme CEF Energy.
La Commission nationale du débat public lance trois mois de consultations à Fos-sur-Mer sur l’avenir industriel de cette zone stratégique, en amont de décisions étatiques concernant 40 projets à fort impact économique et énergétique.