Face au risque de sur-offre et aux sanctions russes, l’OPEP+ stabilise ses volumes tout en préparant une redistribution structurelle des quotas à l’horizon 2027, renforçant les tensions entre producteurs à capacités inégales.
Le Royaume-Uni transforme sa taxe exceptionnelle en un mécanisme prix permanent, maintenant une pression fiscale parmi les plus élevées au monde, et redessine en profondeur l’attractivité du plateau continental britannique pour les acteurs pétroliers.
Le Pakistan confirme sa sortie du fuel oil domestique avec plus de 1,4 Mt exportées en 2025, transformant ses raffineries en plateformes d’export, au moment où l’Asie fait face à un excédent structurel de fuel lourd et faiblement soufré.
Le turc Aksa Enerji a signé un contrat de 20 ans avec Sonabel pour la mise en service d’une centrale thermique à Ouagadougou, visant à renforcer l’approvisionnement énergétique du Burkina Faso d’ici fin 2026.
Le Caspian Pipeline Consortium a repris les chargements à Novorossiisk après une attaque ukrainienne, mais les tensions géopolitiques sur les flux pétroliers kazakhs persistent autour de ce corridor stratégique de la mer Noire.
La Hongrie augmente ses exportations de produits pétroliers vers la Serbie pour compenser l’arrêt imminent de la raffinerie NIS, menacée par les sanctions américaines visant sa majorité russe.
Face à une production pétrolière en baisse, Pemex augmente le raffinage local grâce à Olmeca, en visant une réduction des importations de carburants et une meilleure utilisation de ses capacités industrielles sous contrainte budgétaire.
La société pétrolière publique brésilienne abaissera ses dépenses d’investissement de 2 %, impactée par le recul des cours du brut, marquant ainsi un tournant stratégique sous le mandat de Lula.
TotalEnergies a finalisé la vente de sa participation de 12,5 % dans le champ pétrolier offshore Bonga au Nigeria, pour un montant de $510mn, renforçant la présence de Shell et Eni dans ce site stratégique de production en eaux profondes.
La Serbie prépare une modification de loi budgétaire visant à permettre la prise de contrôle de NIS, raffinerie sous sanctions américaines et détenue par des groupes russes, afin d'éviter une paralysie énergétique imminente.
La raffinerie nigériane de Dangote sélectionne l’américain Honeywell pour fournir les technologies permettant de doubler sa capacité de traitement de brut et d’étendre sa production pétrochimique.
L’Irak sécurise sa production en contournant les sanctions américaines via paiements locaux, trocs énergie-énergie et suspension ciblée des flux financiers vers Lukoil pour protéger les exportations de West Qurna-2.
Le redémarrage de la conduite de 16 pouces d’Olympic Pipeline ne suffit pas à rétablir l’approvisionnement normal de l’Oregon et de l’aéroport de Seattle-Tacoma, toujours exposés à un risque logistique accru et à des tensions sur les prix.
Face aux sanctions renforcées des États-Unis et de l’Union européenne, les raffineurs indiens réduisent drastiquement leurs achats de brut russe à partir de décembre, selon des sources du secteur.
La seule raffinerie de Serbie, opérée par NIS, pourrait être contrainte de stopper sa production dès cette semaine, fragilisée par les sanctions américaines visant ses actionnaires russes.
La production attribuée à Glencore au Cameroun a reculé de 31 % sur neuf mois, révélant une pression accrue sur les recettes publiques alors que Yaoundé révise ses prévisions pétrolières et budgétaires dans un contexte de maturité des champs et d’arbitrages d’investissement.
La rentabilité des stratégies de suivi de positionnement spéculatif sur le Brent s’érode, au profit d’approches contrariennes ciblant les extrêmes de sentiment, marquant un changement de régime significatif dans le trading pétrolier.
L’Alaska s’apprête à enregistrer sa plus forte hausse de production pétrolière depuis 40 ans, portée par deux projets clés qui prolongent la durée de vie du pipeline TAPS et ancrent une présence stratégique des États-Unis dans l’Arctique.
TotalEnergies porte à 90 % sa participation dans le bloc offshore OPL257 au Nigeria, après un accord d’échange d’actifs conclu avec Conoil Producing Limited.
TotalEnergies et Chevron cherchent à racheter 40 % du champ pétrolier Mopane en Namibie, propriété de Galp, au cœur d’une stratégie visant à sécuriser de nouvelles ressources dans un bassin offshore à fort potentiel.
Le groupe bp vend à Sixth Street des participations non majoritaires dans ses infrastructures de transport du Permian et d’Eagle Ford pour $1,5 milliard, tout en conservant l’exploitation des installations.
L’Angola engage des discussions exclusives avec Shell pour le développement des blocs offshore 19, 34 et 35, une initiative stratégique destinée à stabiliser sa production pétrolière autour d’un million de barils par jour.
Face à une baisse de production, le Tchad mise sur un plan stratégique ambitieux pour doubler sa production pétrolière d’ici 2030, en s'appuyant sur un renforcement des investissements publics dans les infrastructures et la gouvernance du secteur.
La coentreprise de forage SANAD relance ses activités avec deux foreuses suspendues, prévues pour redémarrer en mars et juin 2026, avec prolongation contractuelle équivalente à la période d’arrêt.
Dragon Oil, filiale de l’Émirats National Oil Company, s’associe à PETRONAS pour renforcer la coopération technique et commerciale dans l’exploration et la production pétrolière.
Canadian Natural Resources a finalisé un échange d’actifs stratégique avec Shell, obtenant 100 % des mines d’Albian et renforçant ses capacités dans les sables bitumineux sans recours à un paiement en espèces.
Le groupe canadien Imperial a dégagé un bénéfice net de 539 mn CAD au troisième trimestre, en baisse sur un an, impacté par des charges exceptionnelles malgré une production record et des flux de trésorerie en hausse.
Le géant pétrolier américain a dépassé les prévisions du marché au troisième trimestre, malgré une contraction de ses résultats et un environnement marqué par la baisse des cours des hydrocarbures.
Le groupe français fournira des pipelines en acier carbone à TechnipFMC pour le projet offshore Orca, renforçant ainsi sa position stratégique sur le marché brésilien.
Le géant pétrolier américain a vu son chiffre d’affaires reculer au troisième trimestre, affecté par la baisse des prix du brut et des marges de raffinage, malgré des volumes records au Guyana et dans le bassin permien.
Le Gabon renforce ses ambitions pétrolières en s’alliant à BP et ExxonMobil pour relancer l’exploration en offshore profond, alors que près de 70 % de son domaine sous-marin reste inexploré.
Sofia limite temporairement les exportations de diesel et de kérosène pour préserver son approvisionnement intérieur, après les sanctions américaines visant Lukoil, principal opérateur pétrolier du pays.
Le négociant suisse Gunvor rachètera les participations africaines de Lukoil, dans un contexte de retrait stratégique lié aux nouvelles sanctions imposées par les États-Unis au secteur pétrolier russe.
Un accord entre Transpetro, Petrobras et le gouvernement de l’Amapá prévoit la construction d’un complexe industriel dédié au pétrole et au gaz, consolidant la position stratégique de l’État sur la marge équatoriale.
La société américaine a enregistré un bénéfice ajusté de $1,02 milliard entre juillet et septembre, soutenue par les segments raffinage et chimie, malgré une baisse du résultat net liée à des charges exceptionnelles.
Le groupe pétrolier espagnol a enregistré un bénéfice net de 1,18 milliard d’euros sur les neuf premiers mois de 2025, pénalisé par des marchés instables, la baisse des cours du pétrole et une fusion ayant alourdi sa dette.
Le bénéfice net du groupe britannique a progressé de 24% au troisième trimestre pour atteindre $5,32bn, soutenant une nouvelle opération de rachat d’actions malgré la pression sur les prix du brut.
Les résultats du troisième trimestre révèlent une forte résilience des majors européennes, soutenues par une amélioration des marges, une hausse de la production et des programmes de rachats d’actions étendus.
Porté par la demande industrielle et les innovations de production, le marché mondial des produits pétrochimiques devrait croître de 5,5 % par an jusqu’en 2034, atteignant une valorisation de $794 milliards.
CNOOC Limited a annoncé une croissance continue de sa production pétrolière et gazière, atteignant 578,3 millions de barils équivalent pétrole, tout en maîtrisant ses coûts malgré un recul de 14,6% des prix du Brent.