Siemens Energy en Péril : 15 Milliards d’Euros en Garanties Cruciales

Siemens Energy pourrait faire face à des annulations de commandes ou à des retards, à moins qu'un accord ne soit conclu avec le gouvernement, les banques et Siemens pour environ 15 milliards d'euros de garanties visant à soutenir les projets. Un investisseur majeur avertit des conséquences potentielles sur le carnet de commandes.
Siemens Energy

Partagez:

L’avenir de Siemens Energy est actuellement en jeu, avec des enjeux financiers considérables. Un investisseur de premier plan, Ingo Speich de Deka Investment, a exprimé ses inquiétudes quant à la possibilité d’annulations de commandes ou de retards importants si des garanties ne sont pas mises en place. Il estime que jusqu’à 15 milliards d’euros de garanties seraient nécessaires pour sécuriser les projets de Siemens Energy.

Turbulences dans le Secteur des Énergies Renouvelables

Cette situation survient dans un contexte de turbulences croissantes dans le secteur des énergies renouvelables. Récemment, la société danoise Orsted a annoncé la suspension de deux projets éoliens aux États-Unis, illustrant les problèmes qui touchent également Siemens Energy, le premier fabricant mondial de turbines offshore.

Siemens Energy recherche actuellement des garanties pour les obligations de performance nécessaires à la sécurisation de son carnet de commandes de 109 milliards d’euros, principalement dans les domaines des réseaux de transmission et des turbines à gaz.

Confiance en Siemens Energy en Péril

Ingo Speich souligne que Siemens Energy ne connaît pas de problème de liquidité, ce qui rendrait inutile une augmentation de capital pour le moment. Cependant, les discussions concernant les garanties ont entraîné une chute des actions du groupe la semaine dernière, à un niveau record. Cette situation fait suite aux problèmes de la division des éoliennes Siemens Gamesa, que Siemens Energy a entièrement acquise cette année.

Speich ajoute que la confiance dans la direction de Siemens Energy a été ébranlée en raison des problèmes de Gamesa, qui ont été révélés seulement quelques semaines après la prise de contrôle de l’entreprise. Il estime que le conseil d’administration doit reconquérir la confiance des investisseurs.

Pour l’instant, il n’y a pas eu de changements majeurs à la direction de Siemens Energy en réponse à la crise, et Speich estime qu’une discussion à ce sujet serait prématurée. Cependant, il souligne que l’acquisition de Gamesa jette une lumière négative sur le conseil d’administration de Siemens Energy. Une part de responsabilité incombe également à Siemens AG, l’ancienne société mère de Siemens Energy, qui détient toujours une participation directe de 25,1 %.

Un Avenir Incertain

L’avenir de Siemens Energy reste incertain alors que les négociations pour obtenir des garanties cruciales se poursuivent. Les enjeux financiers sont considérables, et il est essentiel que des accords soient conclus pour préserver l’activité de l’entreprise.

La situation de Siemens Energy met en évidence les défis auxquels sont confrontées les entreprises du secteur de l’énergie dans un monde en transition. La nécessité de garanties de grande envergure montre l’importance de la stabilité financière pour la poursuite des projets dans le domaine des énergies renouvelables. L’issue de ces négociations déterminera en grande partie l’avenir de Siemens Energy dans un secteur en évolution constante.

Le groupe énergétique brésilien Neoenergia a finalisé l'installation de deux lignes de transmission électrique dans l'État de Santa Catarina, visant à renforcer la fiabilité du réseau national, profitant ainsi à plusieurs villes clés de la région.
TotalEnergies annonce une alliance stratégique avec Mistral AI, visant la création d'un laboratoire dédié à l'intégration d'outils d'intelligence artificielle pour renforcer l'efficacité de ses opérations industrielles, de recherche et de relation client.

L’ETC met en garde contre les tensions commerciales liées aux chaînes d’énergie propre

L’Energy Transitions Commission alerte sur les risques économiques d’un protectionnisme croissant autour des technologies propres, tout en appelant à un consensus mondial sur la tarification du carbone.
Le conglomérat américain American Electric Power a cédé 19,9 % de deux filiales de transmission à KKR et PSP Investments, levant $2.82bn pour soutenir son plan d’investissement de $54bn sur cinq ans.
La nouvelle cartographie de Startup Nation Central identifie 165 entreprises actives dans les technologies de l’énergie en Israël, sur fond de financement privé soutenu et d’intérêt croissant des marchés mondiaux.

Bernard Fontana engage un plan de réduction de 30 % des coûts d’EDF

Le nouveau PDG d'EDF, Bernard Fontana, vise une économie de 1 milliard d’euros sur les charges opérationnelles du groupe français d’ici à 2030, en privilégiant les contrats industriels et la filière nucléaire nationale.
CMS Energy Corporation a annoncé le lancement d'une offre de rachat en numéraire pour des titres de dette d'une valeur totale de 125 millions de dollars, émis par Consumers Energy. L'offre expire le 3 juillet 2025, avec une priorité pour les titres soumis avant le 17 juin 2025.
Vermilion Energy se retire définitivement du marché américain en vendant ses actifs pour C$120mn ($87,88mn), recentrant ses opérations sur le Canada et l’Europe tout en réduisant sa dette et son budget d’investissement.

Eni verse 8,4 milliards d’euros aux États producteurs d’énergie en 2024

En 2024, le groupe énergétique italien Eni a versé environ 8,4 milliards d'euros à différents gouvernements mondiaux. Ces paiements, concentrés principalement en Afrique et en Asie, reflètent ses engagements dans le secteur énergétique international.
L’Agence internationale de l’énergie prévoit un investissement mondial record dans l’énergie en 2025, porté par l’électricité et les technologies bas-carbone malgré les incertitudes géopolitiques et économiques.
L'autorité de régulation tchèque lance une enquête sur des soupçons de collusion impliquant plusieurs acteurs majeurs lors de l'attribution d'une centrale thermique, mettant en jeu la transparence d'une transaction stratégique pour le secteur énergétique.

La RD Congo remplace l’interdiction du cobalt par un système de quotas

La République démocratique du Congo s’apprête à remplacer son interdiction temporaire d'exportation de cobalt hydroxide par des quotas afin d'équilibrer la demande mondiale, sécuriser ses revenus et stabiliser les fluctuations du marché.
European Energy a conclu un financement de EUR 145mn auprès de SEB et Swedbank pour soutenir ses actifs éoliens, solaires et de stockage en Lituanie, renforçant sa stratégie d’expansion régionale.
Greenvolt Group a conclu la cession de 28 projets solaires et éoliens à Transiziona, valorisés à €195mn, consolidant des ventes d’actifs atteignant €530mn en 2025 dans le cadre de sa stratégie paneuropéenne.

Aegis Vopak Terminals s’introduit en Bourse à Mumbai avec une valorisation de €2,7bn

La coentreprise indienne de Royal Vopak a progressé de près de 3% lors de son premier jour de cotation à Mumbai, affichant une valorisation implicite de €2,7bn ($2,93bn).
Le fonds d’investissement américain Davidson Kempner a conclu un accord pour acquérir Swire Energy Services, fournisseur d’équipements pour l’industrie offshore, renforçant ainsi ses positions sur le marché énergétique mondial.
Le saoudien ACWA Power a signé plusieurs accords stratégiques en Malaisie pour développer jusqu’à 12,5 GW de capacité énergétique d’ici 2040, via un investissement potentiel de $10 milliards.

Fusion Fuel prévoit une acquisition stratégique de 50 mn £ dans la distribution au Royaume-Uni

Fusion Fuel Green a signé un accord préliminaire pour acquérir une entreprise britannique privée de distribution de carburant générant 58 mn $ de chiffre d’affaires, dans le cadre d'une transaction mixte dette-actions estimée à 50 mn £.
ExxonMobil prévoit de vendre ses 82,89 % dans Esso S.A.F. à North Atlantic France, valorisant les actions sur la base d'une trésorerie de 1,49 md € et un prix d'acquisition soumis à plusieurs ajustements.
Patrick Pouyanné rassure les actionnaires en confirmant l’orientation stratégique de TotalEnergies, combinant hydrocarbures et électricité bas carbone, malgré un contexte économique instable et des mobilisations d'activistes climatiques à Paris.