Shell s’est félicité que son plan révisé a été approuvé. La société déclare qu’elle prévoyait de poursuivre le développement du champ gazier de Jackdaw. Ce champ a le potentiel de produire 6,5% de la production de gaz de la Grande-Bretagne.
Le projet de Shell pointe une inquiétude environnementale
Le Royaume-Uni a donné l’approbation finale au champ gazier de Jackdaw après avoir rejeté le projet pour des raisons environnementales. Le ministre des Affaires britannique, Kwasi Kwarteng, déclare :
« Approvisionnons-nous davantage du gaz dont nous avons besoin dans les eaux britanniques pour protéger la sécurité énergétique. »
La semaine dernière, l’Offshore Petroleum Regulator for Environment and Decommissioning était sur le point d’approuver les nouveaux plans de développement environnemental du champ. Cela représente une étape cruciale pour un nouveau développement. Shell prévoit de commencer la production du champ au cours du deuxième semestre de 2025.
Toutefois, le groupe environnemental Greenpeace a déclaré que l’approbation du permis « pourrait être illégale ». Il envisagerait d’engager une action en justice.
Contrer l’envolée des prix
Cette approbation intervient alors que la Grande-Bretagne fait face à l’envolée des prix de l’énergie à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le gouvernement a exhorté les producteurs nationaux à accroître leurs investissements. Le but est d’augmenter la production nationale de pétrole et de gaz.
Le nouveau projet de Shell modifie la manière dont elle traite le gaz au centre de Shearwater, auquel le champ Jackdaw sera relié. Au lieu d’éliminer tout le CO2 naturellement présent dans le gaz en mer, une partie de celui-ci s’exportera vers le terminal de St Fergus. Il y subira des traitements supplémentaires.
En somme, l’approbation par le gouvernement britannique d’un nouveau plan de champ répond à l’envolée des prix de l’énergie. Néanmoins, des groupes environnementaux remettent ce projet en question.