Shell et Exxon font face à des retards dans l’abandon d’un champ pétrolifère en Californie en raison d’autorisations en attentes.
Le rachat du champ de Shell et Exxon
Shell et Exxon font face à des retards dans l’abandon d’un champ pétrolifère. Les deux entreprises sont en attente d’autorisations réglementaires pour conclure la vente. Un repreneur, IKAV est prêt à prendre le relais.
Alors que la vente de la participation de Shell semblait conclue en septembre, celle-ci se voit repoussée. Shell détient 51,8% des parts et Exxon le reste d’Aera Energy, une coentreprise exploitant un champ pétrolifère en Californie. L’acheteur, IKAV est un groupe international de gestion d’actifs dont le siège se situe en Allemagne.
En septembre, l’accord conclu s’élevait à $4 milliards pour le rachat d’Aera Energy. Cette entreprise produit près de 25% de la production de pétrole de l’Etat californien. Vieille de 25 ans, cette installation de Shell et Exxon en Californie produisait environ 95.000 barils de pétrole et de gaz par jour l’an passé.
Les raisons du retard
La vente de la coentreprise exploitée par Shell et Exxon en Californie devait initialement intervenir en novembre 2022. Cependant, celle-ci est en attente d’examen par le Comité des investissements étrangers aux Etats-Unis. Cette institution est en charge d’évaluer les risques pour la sécurité nationale des ventes à des sociétés étrangères.
Les acteurs impliqués sont cependant optimistes sur la conclusion de la vente dans un futur proche. Son report permettra la conclusion du contrat au premier trimestre de l’année prochaine. Ces délais seront suffisants pour obtenir les autorisations réglementaires selon les sociétés.
Ce retard ne sera toutefois pas sans conséquences pour les entreprises. Alors que les deux sociétés se partageront le prix d’achat de $4 milliards, Shell indique qu’elle risque une charge de dépréciation pour cette transaction. Elle s’élèverait entre $300 et $400 millions.