Shell est actuellement incapable de livrer du GNL depuis son site en Australie à cause d’une grève des employés. De fait, les employés du site Prelude ont prolongé la grève jusqu’au 21 juin, faute d’accords satisfaisants.
L’entreprise a par conséquent stoppé la production et les travailleurs ont commencé à quitter l’installation.
Les livraisons de GNL depuis l’Australie interrompues
Alors qu’en juin la production se réduisait pour s’alligner sur les capacités de stockage de Prelude, les livraisons ainsi que la production sont interrompues.
Cet arrêt des activités a empêché les pétroliers de récupérer et livrer les cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL). Cepedant, avec une baisse des actions revendicatives la semaine dernière, Shell a pu augmenter sa capacité de production de 95 %. Ainsi, une dernière cargaison a pu quitter le site le week-end du 09 au 10 juillet.
Face à cette incapacité d’opération, l’entreprise a envoyé une notice à ses clients. Celle-ci souligne l’incapacité de Shell à honorer ses futures livraisons de GNL.
Revendications salariales
À l’origine de cet arrêt de travail depuis le 10 juin, des questions salariales. Les membres de l’Alliance offshore, l’association des travailleurs, ont rejeté à 95 % la dernière offre salariale de Shell. Cette alliance regroupe le « Maritime Union » et « l’Australian Working Union ».
Les travailleurs avaient déjà mené des actions revendicatives en juin. Les travailleurs ne décolèrent pas, car ils ne sont toujours pas satisfaits des propositions de Shell.
Pour Zach Duncalf, coordinateur de l’alliance, le problème aurait pu être réglé si l’entreprise adoptait une autre stratégie.
De fait, il qualifie les stratégies relationnelles de Shell d’ « étranges et hyper-aggressives ».