Shell entame un processus de cession de toutes les licences de coentreprise exploitées par la Shell Petroleum Development Company (SPDC) au Nigeria.
Shell se sépare de licences au Nigeria
« Il existe une valeur ajoutée considérable dans les actifs de la coentreprise, que les soumissionnaires devront soigneusement évaluer et quantifier. », déclare Gail Anderson, directrice de recherche au sein de l’équipe amont de Wood Mackenzie pour l’Afrique sub-saharienne.
Wood Mackenzie estime que seulement 20% des ressources de la coentreprise sont actuellement commercialisables en raison du manque d’investissements, du vol de brut, de l’insécurité et des contraintes du marché du gaz.
Shell fait appel à des acheteurs compétents
La participation de Shell de 30% dans la coentreprise correspond à une valeur d’environ $2,3 milliards.
« Mais ceci est basé sur le profil d’investissement actuel, sous-optimal et habituel. Un acheteur/opérateur compétent, donnant la priorité aux actifs, pourrait commercialiser bien plus que 20% de la base de ressources. Toutefois, la disponibilité des fonds pour les partenaires de la coentreprise déterminera, comme toujours, le montant de cette commercialisation. » ajoute Gail Anderson.
En outre, le Nigeria vient d’adopter le Petroleum Industry Bill, une réforme du secteur pétrolier. Non encore promulguée, celle-ci prévoit une baisse significative des redevances et des taxes sur le pétrole.