Shell met ainsi fin à son contrat avec le navire d’étude Amazon Warrior. La justice sud-africaine vient en effet de lui ordonner d’interrompre ses recherches près de la Wild Coast à la suite d’une action en justice intentée par des groupes environnementaux.
Shell contrainte par la justice
Le 28 décembre 2021, la justice déclarait que le permis d’explorer de Shell avait été accordé « sur la base d’un processus de consultation très imparfait ». L’entreprise n’aurait donc pas mené les consultations locales requises. La justice s’inquiète également des activités du géant du pétrole sur la vie marine.
Cette décision de justice fait suite à la saisine de la haute Cour de Makhanda par quatre groupes de défense de l’environnement, dont Greenpeace et Natural Justice, le 1er décembre 2021. Les activistes invoquaient un « préjudice irréparable » pour la vie marine.
Entre-temps, la justice a déclaré que les allégations de préjudice irréparable étaient « au mieux spéculatives ». Les groupes environnementaux ont donc interjeté appel, conduisant à la décision du 28 décembre.
Conditions météorologiques défavorables
À la procédure judiciaire s’ajoute une limite météorologique pour effectuer ces études. En réponse à ces deux contraintes, Shell arrête de manière anticipée ses recherches confirme un porte-parole de l’entreprise à S&P Global Platts.
Néanmoins, l’affaire n’est pas encore jugée et Shell garde espoir de pouvoir reprendre ses activités. Pour l’heure, l’entreprise suspend son contrat avec Shearwater GeoServices pour utiliser le navire de sondage Amazon Warrior.