La société Emirates Waste to Energy a inauguré le premier centre de valorisation énergétique du Moyen-Orient à Sharjah. L’installation transformera chaque année 300 000 tonnes de déchets de la ville de Sharjah tout en produisant 30 mégawatts d’électricité.
Une première dans la région
La société Emirates Waste to Energy est une coentreprise entre BEEAH, pionnière du développement durable au Moyen-Orient, et Masdar, l’une des principales sociétés d’énergie renouvelable au monde. Elle a fabriqué et inauguré la première centrale de valorisation énergétique à l’échelle commerciale au Moyen-Orient. Un centre de valorisation énergétique est une usine qui brûle des déchets domestiques pour produire de l’énergie.
S.E. Dr Sultan Ahmed Al Jaber, ministre de l’industrie et des technologies avancées et président de Masdar, a ainsi déclaré :
« Le déploiement de la première usine de transformation des déchets en énergie à l’échelle commerciale au Moyen-Orient représente une réalisation historique dans la trajectoire de croissance économique durable des EAU. En transformant les déchets en énergie, cette nouvelle usine illustre les avantages économiques de la production d’énergie durable et d’une voie de développement à faible émission de carbone. L’utilisation de cette technologie réduit ainsi les déchets et l’utilisation des décharges, crée une énergie précieuse à faible teneur en carbone et introduit une nouvelle industrie durable dans notre région. »
L’inauguration s’est déroulée sous le patronage de Son Altesse Sheikh Dr Sultan bin Muhammad Al Qasimi . Cette dernière est membre du Conseil Suprême et le dirigeant de l’émirat de Sharjah.
Sharjah ville zéro déchet
Le projet permettra à Sharjah de faire passer le taux de détournement des déchets de 76 % à 100 %. Elle en deviendra la première ville du Moyen-Orient à ne produire aucun déchet. Sharjah Waste to Energy prévoit une capacité de crémation allant jusqu’à 300 000 tonnes de déchets par an. Grâce à ce procédé, la production carbone en serait réduite de près de 450 000 tonnes d’émission de CO2. Les Emirats arabes unis visent en effet des émissions nettes nulles d’ici 2050. La centrale produira une estimation de 30 MW par an d’énergie faiblement carbonée.