Serbia seeks new US sanctions waiver for NIS amid geopolitical tensions with Russia

Belgrade poursuit des négociations complexes avec Washington afin d'obtenir un cinquième sursis aux sanctions contre la société pétrolière serbe NIS, détenue majoritairement par des groupes russes.

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Les discussions entre la République de Serbie et les autorités des États-Unis concernant un nouveau report des sanctions imposées à la société Naftna Industrija Srbije (NIS) demeurent tendues, selon la ministre des mines et de l’énergie, Dubravka Djedovic Handanovic. NIS, propriété majoritaire de la société russe Gazprom Neft, fait face à l’expiration imminente de son quatrième sursis, fixé au 29 juillet, une situation qui place Belgrade dans une position délicate sur le plan énergétique et diplomatique.

Impact des sanctions américaines sur le secteur pétrolier serbe

NIS détient la seule raffinerie de pétrole du pays, avec une capacité annuelle de 4,8 millions de tonnes, et assure l’essentiel de la couverture des besoins nationaux en produits pétroliers. L’introduction de sanctions contre NIS mettrait en péril l’approvisionnement en brut, la société important près de 80% de son pétrole via l’opérateur croate de pipelines Jadranski Naftovod (Janaf). Le reste provient de la production domestique de NIS en Serbie.

Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor des États-Unis (Office of Foreign Assets Control, OFAC) a initialement imposé des sanctions au secteur pétrolier russe en janvier, ordonnant à Gazprom Neft de céder sa participation dans NIS dans un délai de 45 jours. Aucune réaction officielle n’a été communiquée par le Trésor américain concernant l’état des négociations avec la Serbie à ce jour.

Répartition du capital et tentatives d’évitement des sanctions

Afin de limiter les conséquences des mesures américaines, Gazprom Neft a transféré une part de 5,15% du capital de NIS à Gazprom en février. Désormais, Gazprom Neft détient 44,85% de NIS, Gazprom 11,3% et l’État serbe 29,87%. Le reste des actions est réparti entre de petits actionnaires. Malgré ces ajustements, la structure du capital demeure largement contrôlée par des entités russes, un point central dans les discussions avec Washington.

Dubravka Djedovic Handanovic a souligné l’ampleur des difficultés : « Les négociations sont assez difficiles, car nous nous trouvons dans une situation peu enviable entre deux grandes puissances, la Russie et l’Amérique », a-t-elle déclaré lors d’une intervention télévisée sur RTS, le média public serbe. Selon la ministre, la Serbie « continuera le dialogue avec les deux parties pour protéger sa position » dans le dossier énergétique.

Conséquences pour la sécurité énergétique et perspectives

La situation de NIS reflète les enjeux stratégiques pour l’ensemble du secteur énergétique serbe, confronté à la nécessité de garantir la stabilité de ses approvisionnements tout en naviguant dans un contexte international sous tension. Le maintien du fonctionnement de la raffinerie de NIS, essentielle pour l’économie locale, dépendra des décisions prises par les États-Unis au cours des prochaines semaines.

« Nous ferons tout notre possible pour préserver notre position », a déclaré Dubravka Djedovic Handanovic, insistant sur la détermination de Belgrade à poursuivre le dialogue malgré les contraintes imposées par les pressions extérieures.

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