Secteur climatique : 100 milliards de livres dans l’énergie offshore au R-U

Le lobby énergétique britannique réclame des fonds massifs pour la neutralité carbone d'ici 2050, mettant en lumière l'urgence d'investir dans les énergies renouvelables pour maintenir la compétitivité du pays dans la transition énergétique mondiale.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Les experts du secteur plaident pour d’importants investissements dans l’énergie offshore pour atteindre les objectifs climatiques au Royaume-Uni.

Le lobby énergétique britannique réclame des fonds massifs pour la neutralité carbone d’ici 2050

OEUK, le lobby britannique, appelle à 100 milliards de livres d’investissements privés pour la neutralité carbone d’ici 2050.
L’organisation représentant les intérêts du secteur énergétique britannique publie ces chiffres au sein d’un rapport qui appelle à mettre en place un environnement opérationnel attractif, en plein débat d’un projet de loi sur l’énergie à Westminster.Offshore Energy UK (OEUK) estime qu’au total 200 milliards de livres pourraient être injectées dans le secteur de l’énergie offshore. Seulement si le gouvernement met en place le bon cadre réglementaire et fiscal.

L’association sectorielle fait valoir que « la course mondiale à l’investissement dans l’énergie s’accélère », citant les subventions américaines massives aux infrastructures « vertes », ainsi que « des plans ambitieux en Asie et dans l’Union européenne ». Elle demande donc aussi à Londres de doper les aides publiques: « le Royaume-Uni ne doit pas se retrouver à la traîne », dit-elle, arguant que le pays souffre d’un « sous-investissement dans l’énergie produite sur le territoire national ».

L’énergie verte au Royaume-Uni : à la traîne par rapport à ses concurrents internationaux

L’invasion russe en Ukraine a provoqué une inflation, augmenté les coûts énergétiques et mis en danger la sécurité énergétique mondiale.

David Whitehouse, directeur général de l’OEUK, relève que le Royaume-Uni s’est positionné comme « l’un des premiers pays au monde pour l’éolien offshore, avec plus de 90 gigawatts de capacité, mais seulement un tiers est approuvé ou opérationnel ». « Nous devons simplifier les procédures réglementaires d’approbation » des projets, insiste-t-il.

L’étude d’Energy UK alerte : le Royaume-Uni, autrefois leader en éolien offshore, risque d’être surpassé en production d’électricité verte.

L’étude attribue ce ralentissement à un manque d’investissement comparé notamment aux Etats-Unis, qui ont voté il y a un an l' »Inflation Reduction Act », promettant 370 milliards de dollars injectés dans la transition énergétique, tandis que l’Union européenne a renforcé ses propres mesures de réductions fiscales pour les investissements dans les technologies zéro carbone.

Londres a par ailleurs annoncé mardi l’assouplissement de règles régissant l’implantation d’éoliennes terrestres. Les règles régissant l’implantation d’éoliennes terrestres étaient dénoncées comme une interdiction de fait de nouvelles installations.

Pourquoi cela compte ?

L’investissement massif dans les énergies renouvelables et l’énergie offshore est essentiel pour que le Royaume-Uni atteigne ses objectifs de neutralité carbone. Cependant, le pays doit surmonter un sous-investissement actuel pour rester compétitif dans la course mondiale à la transition énergétique.

France : les factures d’électricité resteront stables en 2026 malgré la fin de l’Arenh

Le ministère de l’Économie prévoit une stabilité des tarifs réglementés en 2026 et 2027 pour 19,75 millions de foyers, malgré la suppression du dispositif Arenh et l’instauration d’un nouveau mécanisme tarifaire.

L’Union française de l’électricité publie 50 mesures pour électrifier l’économie française

La fédération du secteur électrique propose un plan complet pour réduire la dépendance aux énergies fossiles en remplaçant leur usage dans les transports, l’industrie et le logement par de l’électricité produite localement.

Le gouvernement tchèque rejette l’ETS2 et alerte sur un désavantage face à la Chine et aux États-Unis

Le nouveau ministre tchèque de l’Industrie veut bloquer le futur système européen d’échange de quotas d’émissions, estimant qu’il nuit à la compétitivité et menace l’industrie nationale face aux puissances mondiales.
en_114018191238540

Le gouvernement tchèque prépare le rachat de CEZ dans une opération à $9.6bn

Plusieurs scénarios sont à l’étude pour reprendre le contrôle de CEZ, acteur clé de l’électricité en Tchéquie, avec une opération estimée à plus de CZK200bn ($9.6bn), selon le ministre de l’Industrie.

La France reporte à 2026 la publication de sa feuille de route énergétique

Le gouvernement reporte à début 2026 la publication de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie, freinée par des tensions politiques autour du partage entre nucléaire et renouvelables.

L’Indonésie vise $92bn pour verdir sa production électrique industrielle d’ici 2050

L’Indonésie prévoit $31bn d’investissements d’ici 2030 pour décarboner son électricité captive, mais reste entravée par sa dépendance au charbon et des incertitudes sur les financements internationaux.
en_114018181243540

Une frappe de drones coupe l’électricité à Khartoum et Port-Soudan, deux secouristes tués

Une attaque contre la station d’Al-Muqrin a paralysé une partie du réseau électrique soudanais, affectant plusieurs États et tuant deux secouristes lors d’une seconde frappe sur le site en feu.

La Bolivie met fin aux subventions sur les carburants pour contenir la crise monétaire

Le gouvernement bolivien supprime les subventions sur l’essence et le gazole, mettant un terme à un système en vigueur depuis vingt ans dans un contexte de tensions budgétaires et de raréfaction des devises.

Le régulateur polonais enquête sur des opérations suspectes avant l’annonce d’Orlen

Le gendarme financier polonais a lancé une procédure judiciaire sur des transactions douteuses liées à Energa, survenues juste avant l’annonce du projet de rachat total par Orlen.
en_114017181228540

Dalkia remporte la gestion du réseau de chaleur de Paris pour €15bn jusqu’en 2050

Le Conseil de Paris confie à Dalkia, filiale d’EDF, un contrat de €15bn sur 25 ans pour opérer le réseau de chaleur de la capitale, retiré à Engie, délégataire historique, dans un contexte politique tendu à l’approche des élections municipales.

La Norvège veut obliger ses opérateurs à se préparer à des sabotages multiples

Le régulateur norvégien de l’énergie propose une réforme imposant aux opérateurs de réseau électrique une capacité de réparation multi-sites face à des actes de sabotage simultanés, avec un surcoût annuel estimé de 100 à 300 NOK par foyer.

São Paulo pousse pour la fin de la concession d’Enel avant 2028

L’État de São Paulo a demandé la déchéance de la concession d’Enel Distribuição São Paulo, relançant les tensions entre pouvoirs locaux et régulateur fédéral sur fond d’enjeux politiques et énergétiques majeurs à trois ans de l’échéance contractuelle.
en_114017171228540

L’Arabie saoudite accorde un prêt de 60 millions USD pour le réseau électrique mauritanien

La Mauritanie obtient un financement saoudien pour construire un tronçon clé de la « ligne de l’Espoir », dans le cadre de son programme d’extension du réseau de transport d’électricité vers l’intérieur du pays.

Comment fonctionne RESourceEU, le plan européen de sécurisation des matières critiques

RESourceEU organise une intervention directe de l’Union européenne sur les matières critiques via stockpiling, achats groupés et restrictions d’export, afin de réduire la dépendance extérieure et de sécuriser les chaînes industrielles stratégiques.

La France ouvre la dernière phase de consultation de sa stratégie bas-carbone 2050

La troisième Stratégie nationale bas-carbone entre en phase finale de consultation avant son adoption en 2026, définissant la trajectoire française de réduction des émissions jusqu’en 2050 avec des objectifs sectoriels et industriels chiffrés.
en_114014141228540

Berlin relève les revenus autorisés des réseaux électriques à partir de 2029

L’Allemagne autorisera une hausse d’au moins 1,4 % des revenus de ses opérateurs de réseaux à partir de 2029, tout en renforçant les exigences d’efficacité dans un compromis destiné à débloquer les investissements sans alourdir excessivement les tarifs.

La surcapacité électrique française force une révision stratégique avant fin décembre

Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.

Les divisions sur les énergies fossiles bloquent l’adoption d’un rapport de l’ONU

Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.
en_114099991236540

RTE appelle à une électrification accélérée pour réduire la dépendance aux fossiles

RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.

L’Inde annule 6,3 GW de connexions renouvelables, signalant un virage réglementaire

L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.