À l’instar de nombreuses îles de la région, la Barbade dépend presque entièrement des importations de combustibles fossiles pour répondre à ses besoins énergétiques. Cette dépendance représente un défi majeur sur les plans économique, environnemental et sécuritaire. Les îles font également face à des risques climatiques croissants comme l’élévation du niveau de la mer et l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes.
Les détails du protocole d’entente
Le protocole d’entente signé le 7 juin 2024 par la BIDC et Seabased prévoit dans un premier temps la construction d’un parc pilote d’énergie houlomotrice de 2 mégawatts. Ce parc sera ensuite étendu pour atteindre une capacité minimale de 10 MW. L’électricité produite par cette installation sera destinée à alimenter les activités de recherche et de développement sur l’hydrogène menées par la BIDC.
Un partenariat prometteur
Pour Mark Hill, PDG de la BIDC, « Nous avons été impressionnés par la technologie durable et fiable développée par Seabased. Leurs solutions innovantes permettront de décarboner des pans entiers de l’économie bleue actuellement très dépendants des combustibles fossiles lourds. » De son côté, Laurent Albert, président de Seabased, s’est réjoui d’avoir « identifié une zone où nous pensons pouvoir récolter des quantités considérables d’énergie océanique renouvelable et fiable, sans nuire aux autres industries clés de l’île comme le tourisme. »
L’hydrogène, un vecteur énergétique d’avenir
L’hydrogène, et en particulier l’hydrogène vert produit à partir de sources renouvelables, est considéré comme l’un des vecteurs énergétiques les plus prometteurs pour la décarbonation des secteurs difficiles à transformer comme le transport maritime ou l’industrie lourde. En alimentant une installation de production d’hydrogène vert, le parc d’énergie houlomotrice pourrait ainsi contribuer à réduire significativement l’empreinte carbone de la Barbade.