Scholz : les transactions de gaz russes continuent en euros

Contrairement aux annonces de Poutine, Olaf Scholz avance que les transactions de gaz russes doivent continuer en euros.

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Olaf Scholz soutient que les acheteurs européens doivent continuer de payer leur gaz russe en euros et non en roubles. Précédemment, le 31 mars, Vladimir Poutine annonce pourtant le contraire, une mesure exclusivement destinée aux pays jugés « inamicaux ».

Scholz se montre confiant sur la continuité des paiements de gaz russe en euros

Le cabinet du chancelier allemand déclare sortir de discussions importantes avec la Russie. L’un des principaux sujets abordés constitue la devise de paiement du gaz russe. L’Allemagne explique que les paiements en euros doivent être convertis en roubles.

La Gazprombank doit entièrement s’occuper de la conversion. Pour rappel, l’entreprise Gazprom détient celle-ci à hauteur de 100 %. Cette banque représente en outre la troisième plus grande banque de Russie en termes d’actifs sous gestion.

Cependant, Scholz avance avec des pincettes. Le chancelier souligne ne pas avoir encore accepté la procédure pour l’Allemagne. Il exige d’abord de la Russie des informations écrites complémentaires.

Le cabinet de Scholz résume l’arrangement tacite entre les deux dirigeants. Il explique :

« Poutine a déclaré qu’il promulguerait une loi selon laquelle les livraisons de gaz devraient être payées en roubles à partir du 1er avril. Dans le même temps, il a souligné dans la conversation que rien ne changerait pour les partenaires contractuels européens. Les paiements continueront à être effectués exclusivement en euros et seront transférés comme d’habitude à Gazprombank, qui n’est pas touchée par les sanctions. La banque convertit ensuite l’argent en roubles ».

Les sanctions occidentales excluent un certain nombre de banques russes du système de paiement SWIFT. Toutefois, elles épargnent la Gazprombank de leur liste de banques temporairement bannies. Ainsi, il est possible de contourner à la fois les sanctions européennes et les mesures de rétorsion russes.

La Russie maintient sa décision mais reste ouverte au dialogue

Sans contredire Scholz, le Kremlin se montre moins catégorique sur le règlement de la question. Les deux pays sont encore en discussion sur la conversion des euros en roubles par le biais de la Gazprombank. Vladimir Poutine, lui, doit encore détailler la substance du plan. Moscou déclare :

« Le changement dans la procédure de règlement est introduit en raison du fait que, en violation du droit international, les réserves de change de la Banque de Russie ont été gelées par les États membres de l’UE ».

Cependant, la Russie cherche à rassurer Scholz. Elle avance que le règlement en roubles ne doit pas conduire à une détérioration des conditions contractuelles pour les entreprises allemandes. La même chose vaut pour les entreprises européennes importatrices de gaz russe, toujours selon Moscou.

Dans le même temps, Poutine ordonne à Gazprom et à la banque centrale de Russie de mettre en œuvre sa décision. En somme, une tarification du gaz russe sur le rouble doit bel et bien avoir lieu. Reste que la Russie ne ferme pas la porte à Scholz et aux Européens au sujet de la conversion.

Le G7 se coalise contre la décision de Poutine

La décision de la Russie suscite naturellement la désapprobation des Européens. Parmi les premiers, Scholz rejette celle-ci dès la semaine dernière. Le chancelier allemand réaffirme que l’approvisionnement en gaz russe doit s’effectuer en euros ou en dollars.

En outre, une déclaration commune du 28 mars des pays du G7 fait bloc contre cette mesure de rétorsion. En plus de l’Allemagne, elle comprend également l’Italie, la France, le Japon, le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Les partenaires du G7 appellent conséquemment les entreprises concernées de leurs pays à ne pas accéder aux exigences russes. Il s’agit bien évidemment d’une très importante problématique pour le chancelier Scholz.

L’Allemagne, en effet, reste à ce jour largement dépendante des importations de gaz russe, dont elle tente de se dégager progressivement. Le marché qu’elle représente, enfin, est essentiel pour la vitalité économique de l’Europe, mais également de la Russie.

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