Schneider Electric, conforté par un bon premier trimestre, maintient ses objectifs 2022, malgré un contexte en Chine et en Russie qui devrait affecter les mois suivants et le pousse à céder son activité russe.
Le géant français des équipements électriques et automatismes industriels a annoncé mercredi avoir signé une lettre d’intention pour vendre ses activités en Russie à son équipe dirigeante locale. Cet accord reste soumis à l’approbation des autorités du pays, et cela à une date « difficile à prévoir », a indiqué mercredi à des journalistes la directrice financière Hilary Maxson, à l’occasion de la publication de son chiffre d’affaires du premier trimestre.
Schneider Electric réalise environ 2% de son chiffre d’affaires en Russie. L’entreprise ajoute avoir suspendu depuis le 24 février et l’invasion russe de l’Ukraine, tout nouvel investissement et toute livraison internationale de nouvelles commandes de projets en Russie et Biélorussie.
Sur place il compte 3.500 employés et notamment trois usines, essentiellement à destination de clients locaux. Au premier trimestre, le groupe a vu son activité globale croître organiquement de 9,8% (+15,9% en croissance publiée), à 7,6 milliards d’euros, et ce sur tous ses marchés.
Il prévoit en revanche que les événements récents en Russie et en Chine auront un impact au deuxième trimestre. Cependant, il confirme ses objectifs 2022, « sur la base de sa meilleure appréciation des événements en cours dans le monde et de leurs conséquences », ce qui implique une levée du confinement à Shanghai, avec une reprise des capacités industrielles au cours du mois de mai.