Schneider Electric a enregistré un chiffre d’affaires de €9,7bn ($10,23bn) au troisième trimestre, en hausse de 4,4% par rapport à l’an dernier. Le groupe a précisé que la croissance organique avait atteint 9%, soutenue par ses deux principaux segments : la gestion de l’énergie, en progression de 10%, et les automatismes industriels, en hausse de 6%. Le marché final des centres de données a continué à soutenir la performance, dans un contexte de forte demande liée aux infrastructures numériques et à la reprise des chaînes de production.
Les effets de change pèsent sur les revenus globaux
L’impact défavorable des taux de change s’est établi à -€466mn ($492mn), soit -5% du chiffre d’affaires du trimestre. Cette baisse résulte principalement de la dépréciation du dollar américain, du yuan chinois et de la roupie indienne face à l’euro. Malgré cette pression monétaire, Schneider Electric n’a pas révisé ses perspectives pour l’année, réaffirmant sa prévision de croissance organique de son excédent brut d’exploitation ajusté (Ebita) comprise entre 10% et 15%.
Les marchés nord-américains en première ligne
La zone Amérique du Nord, qui représente 39% du chiffre d’affaires de l’entreprise, a affiché une croissance organique de 14,5%, tirée par les investissements dans les réseaux électriques et la demande soutenue des centres de données. En Europe de l’Ouest, les revenus ont progressé de 5%, tandis que la région Asie-Pacifique a enregistré une hausse de 6,4%. Le reste du monde a affiché une progression de 5,7%.
Une croissance tirée par les infrastructures et l’industrie
La reprise du secteur manufacturier a également contribué à la performance du groupe, en particulier sur le segment des automatismes industriels. Schneider Electric a souligné que la demande dans le secteur du bâtiment restait globalement positive, avec des signes de reprise sur le marché résidentiel. L’entreprise poursuit son développement sur ses quatre marchés finaux, sans ajustement de ses prévisions, malgré les tensions géopolitiques et les nouvelles barrières tarifaires.
Olivier Blum, directeur général, a indiqué que l’activité restait soutenue dans l’ensemble des régions, ajoutant que les investissements dans les infrastructures énergétiques constituaient un levier majeur de croissance.
 
				 
				 
															 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								 
								