Le marché du pétrole devrait dépasser le sommet précédent d’ici la fin d’année 2022 et poursuivre sa montée potentiellement jusqu’en 2023. Le déséquilibre entre l’offre et la demande a fait grimper les prix mais a également élargi les investissements.
Une meilleure visibilité pour Schlumberger
Le marché du pétrole repart à la hausse dans le monde. Schlumberger s’attend à une forte reprise pour l’année 2022 en raison d’une meilleure visibilité sur le marché. En Amérique du Nord, l’entreprise espère une augmentation des dépenses en capital d’environ 20%. Celle-ci se fera sentir au premier semestre 2022.
Cette activité touche toutes les zones et tous les environnements d’exploitation, à cycle court et long. Une baisse des revenus évaluée à 4% est envisagée pour le premier trimestre 2022. Une forte hausse saisonnière est prévue au deuxième trimestre 2022. Elle affectera probablement l’ensemble des divisions de Schlumberger, notamment la construction des puits, la performance des réservoirs.
Elle devrait également affecter les systèmes de production. L’augmentation de l’activité offshore se fait déjà ressentir comme en témoignent des décisions d’investissements prises au niveau international.
Une croissance à l’international
Cependant, le marché nord américain demeurera structurellement mineur en raison des sous-investissements et de la crise de l’approvisionnement. Au quatrième trimestre 2021, le bénéfice de l’entreprise Schlumberger est estimé à $601 millions.
Ce bénéfice traduit une hausse de 9% en séquentiel et une hausse de 61% d’une année sur l’autre. Le chiffre d’affaires de $6,22 milliards du quatrième trimestre a augmenté de 6% en séquentiel. Il a augmenté de 13% en glissement annuel.
$4,9 milliards proviennent d’opérations internationales. En Amérique du Nord, il s’élève à $1,3 milliard, soit une augmentation de 13% en séquentiel. Cette croissance séquentielle en Amérique du Nord est le fruit de forages terrestres et maritimes.
Elle a également bénéficié d’une augmentation des licences d’exploitation situées dans le golfe du Mexique américain et dans l’ouest du Texas. Au quatrième trimestre, le segment Moyen-Orient/Asie a généré $2,1 milliards. Le segment Europe/CEI/Afrique a quant à lui généré $1,6 milliard et $1,2 milliard pour l’Amérique latine.