Scatec, Fertiglobe et le Fonds souverain d’Égypte ont signé un accord le 14 octobre 2021, à Oslo. Les trois signataires s’associent pour développer la production d’hydrogène vert en Égypte. Cet hydrogène servira de matière première à la production d’ammoniac.
Scatec pour un 1er pas vers un hub égyptien de l’ammoniac vert
La première étape est l’établissement d’un site de production d’hydrogène vert, d’une capacité estimée entre 50 et 100 MW. Ce site sera situé à Ain Sokhna, construit et exploité par Scatec. Un contrat d’achat à long terme le fera ensuite passer aux mains d’EBIC, filiale de Fertiglobe.
Raymond Carlsen, PDG de Scatec, souligne l’expérience de cette entreprise dans le marché des énergies renouvelables. Le projet de station de production d’hydrogène à Ain Sokhna s’inscrit dans le cadre de sa stratégie « power to X ». Cette stratégie consiste à favoriser des projets industriels permettant une réduction des émissions de carbone.
Faire de l’Égypte un leader de l’hydrogène et des EnR
Selon Ahmed El-Hoshy, président d’OCI NV, le but est de faire de l’Egypte « un leader mondial des énergies renouvelables ». La société OCI CV détient en partie Fertiglobe, conjointement avec le groupe Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC). M. El-Hoshy souligne l’importance de saisir les « énormes opportunités de croissance » générées par l’hydrogène.
Quant au Fonds souverain d’Égypte, il est fondé en 2018 pour attirer les investissements privés sur le sol égyptien. Il met en œuvre la stratégie « Vision 2030 » de l’Égypte, qui favorise les initiatives de développement durable. Le président du Fonds, Ayman Soliman, se déclare « ravi » de s’associer avec les deux entreprises, « pionniers de l’hydrogène vert ».
Les signataires de l’accord cherchent désormais le soutien de l’État égyptien. Le projet doit être réalisé en étroite collaboration avec les principaux fournisseurs d’énergie. Les premiers travaux doivent commencer en 2022, pour une mise en service prévue pour 2024.