Scatec annonce un protocole d’accord pour la création de son usine d’hydrogène renouvelable et d’ammoniac vert en Égypte. Scatec a donc finalement obtenu le soutien du gouvernement égyptien. En effet, Le Caire souhaite devenir un hub énergétique, en s’appuyant en partie sur les énergies renouvelables.
Protocole d’accord pour Scatec en Égypte
Scatec a donc annoncé un protocole d’accord pour le développement de son projet de production d’ammoniac vert en Égypte. La capacité de production de l’usine sera d’un million de tonnes par an. Néanmoins, Scatec mentionne d’ores et déjà la possibilité d’accroître cette capacité à trois millions de tonnes par an.
Ainsi, des centrales d’énergie renouvelable alimenteront l’installation d’hydrogène et d’ammoniac verts. Celles-ci seront construites prochainement à proximité du site. Le terrain est quant à lui alloué par la NREA, l’Autorité des Énergies Nouvelles et Renouvelables.
Cette installation exploitée par Scatec devient le premier projet à grande échelle pour la production d’ammoniac vert en Égypte. Cette usine est donc particulièrement importante pour le pays. Celle-ci se trouvera dans la SCZONE de la zone industrielle d’Ain Sokhna.
Projet ambitieux soutenu par le gouvernement égyptien
Le projet de Scatec en Égypte nécessité le soutien du gouvernement du pays. À l’annonce du protocole d’accord, l’entreprise a ainsi mentionné la diversité des acteurs privés et publics participant au projet. Elle mentionne l’Autorité Générale de la Zone Économique du Canal de Suez, le Fonds Souverain égyptien, la Compagnie Égyptienne d’Électricité et la NREA.
La production de cet ammoniac renouvelable sera majoritairement destinée à l’exportation. Les marchés européens et asiatiques seront les principales cibles de Scatec depuis l’Égypte. D’autant que la demande d’ammoniac vert croît en Europe.
Scatec veut aider l’Égypte à devenir un hub énergétique
Le protocole d’accord intervient alors que l’Égypte devient un hub énergétique important. En outre, au cours de l’année 2022, le pays accueillera la COP27 à Sharm Elsheikh. Cela confirme le rôle du Caire dans le domaine énergétique.
Le PDG de Scatec, Raymond Carlsen, qui a rencontré le président égyptien pour discuter de projets, a ainsi déclaré :
» Nous sommes ravis de contribuer à l’aspiration de l’Égypte de devenir une plaque tournante du carburant vert. »
Comme pour le projet de Scatec, la position stratégique de l’Égypte est un avantage. Le canal de Suez offre notamment un atout considérable pour le pays. Il permet à l’Égypte d’exporter facilement ses produits sur les marchés européens et asiatiques.