Woodside principal opérateur du projet gazier Scarborough fait l’objet de contestations par l’Australian Conservation Foundation (ACF). L’ACF exprime ses craintes concernant l’impact environnemental de ce projet.
Woodside rassure néanmoins sur le bon déroulement de son projet Scarborough après une action en justice de l’ACF. L’ACF demande une injonction à la cour fédérale afin de restreindre les activités du projet offshore. Dans un communiqué de presse, Woodside assure que le projet respecte les normes environnementales.
Scarborough a fait l’objet d’évaluations environnementales rigoureuses par divers régulateurs. On compte parmi eux l’Autorité nationale de gestion de la sécurité et de l’environnement des hydrocarbures offshore (NOPSEMA).
Une deuxième évaluation par le Département de l’agriculture, de l’eau et de l’environnement du Commonwealth a été réalisée.
La directrice de Woodside, Meg O’Neill confirme la sureté du projet.
« Le projet Scarborough est en cours et se déroule comme prévu après avoir reçu toutes les approbations environnementales primaires. »
Scarborough: un risque pour la grande barrière de corail ?
Scarborough est une ressource de gaz naturel au large des côtes de l’Australie-Occidentale. L’entreprise prévoit d’exporter du gaz de Scarborough sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) à partir de 2026.
Ce projet rend fière l’entreprise pour les opportunités d’emplois qu’il apporte. Mais aussi l’approvisionnement fiable en gaz dans la transition énergétique pour les décennies à venir.
L’ACF se bat continuellement contre la réalisation de ce projet. Pour la fondation, Scarborough aura un impact significatif sur la Grande Barrière de Corail, même si le site se trouve à des milliers de kilomètres de celle-ci. Ils avancent que le gaz exporté brûlé dans d’autres pays aggravera le réchauffement climatique.
La directrice de Woodside a affirmé que la compagnie se « défendra vigoureusement » contre les actions d’ACF.