Lors d’une réunion spéciale du Forum Économique Mondial à Riyad, Amin Nasser, PDG de Saudi Aramco, a mis en lumière la croissance continue de la demande d’hydrocarbures dans le Sud global, prévoyant que cette région représentera 80% de la demande d’ici 2050. Ce positionnent sur ce marché, Aramco démontre l’importance de ne pas marginaliser ces économies dans la transition énergétique mondiale et appelant ainsi à une approche qui favorise une mission globale plutôt que de désigner des gagnants et des perdants.
La réalité des investissements et des énergies renouvelables
Amin Nasser a critiqué l’actuelle focalisation des investissements en énergies renouvelables par le Nord global, soulignant que : » les hydrocarbures restent vitaux pour le développement économique du Sud. Il a mis en avant le besoin d’investissements équilibrés dans toutes les formes d’énergie pour garantir une transition juste et efficace. »
Il a également souligné que : » malgré l’augmentation des capacités renouvelables, la consommation en combustibles fossiles a également augmenté, montrant la complexité de la transition énergétique. »
Rationalisation et priorités énergétiques de l’Arabie Saoudite
L’Arabie Saoudite, tout en étant le plus grand exportateur de pétrole mondial, poursuit une stratégie de diversification de ses sources d’énergie, avec des objectifs ambitieux pour les renouvelables. Nasser a également abordé le coût élevé de l’hydrogène comme alternative, une préoccupation majeure pour les exportateurs de pétrole du Golfe. Saudi Aramco planifie d’augmenter sa production d’ammoniac bleu pour la génération d’énergie, exploitant ses vastes ressources en gaz naturel.
Amin Nasser de Saudi Aramco a clairement défini les enjeux de la transition énergétique, mettant en avant la nécessité d’une approche adaptée aux réalités économiques de chaque région pour éviter un déséquilibre qui pourrait nuire aux économies du Sud global.