Sanctions imminentes : l’Iran face à l’ultimatum nucléaire européen

Les discussions entre l’Iran et le groupe E3 n’ont pas abouti, laissant planer le retour des sanctions économiques qui pourraient lourdement affecter le secteur pétrolier iranien.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Les négociations entre l’Iran et le groupe E3, composé de l’Allemagne, la France et du Royaume-Uni, restent dans l’impasse à moins d’une semaine de l’échéance prévue pour le rétablissement des sanctions internationales. Sans nouvel accord d’ici le 28 septembre, les mesures levées depuis 2015 dans le cadre du Plan d’action global commun (Joint Comprehensive Plan of Action – JCPOA) seront automatiquement réactivées.

Un désaccord persistant entre les parties

Alors que le Conseil de sécurité des Nations Unies a validé le processus de retour des sanctions, les discussions diplomatiques restent bloquées. Les ministres des Affaires étrangères des trois puissances européennes ont proposé une extension de six mois de la résolution 2231, dans l’espoir de conclure un nouvel accord intérimaire. Selon les autorités françaises, l’Iran n’a pour l’instant pas répondu aux exigences européennes, qui comprennent notamment un accès élargi pour l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) aux installations nucléaires iraniennes.

De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a indiqué avoir soumis une proposition qu’il qualifie de « créative, équitable et équilibrée », sans toutefois détailler publiquement les termes de cette offre. À Paris, la présidence française a évoqué la poursuite des discussions et l’éventualité de contacts de haut niveau en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Des conséquences directes pour l’économie énergétique iranienne

L’imposition de nouvelles sanctions pourrait porter un coup sévère aux exportations de pétrole iranien, déjà sous pression depuis le retrait des États-Unis de l’accord en 2018. Le pays, dont les revenus pétroliers représentent une part importante de l’économie nationale, pourrait voir sa capacité de production et d’exportation fortement réduite. Selon certaines estimations, l’inflation pourrait grimper au-delà de 90 % si les sanctions venaient à être rétablies sans compromis diplomatique.

Le blocage actuel intervient dans un contexte de divergences marquées sur les objectifs et les garanties à fournir. Les Européens exigent des mesures de transparence sur les stocks d’uranium enrichi, tandis que Téhéran dénonce une « position déséquilibrée » des négociateurs occidentaux. Malgré la marge de manœuvre limitée, certaines voix diplomatiques continuent d’envisager une percée avant la fin du délai.

Washington en ligne de mire pour une sortie de crise

En coulisses, la perspective d’une reprise des négociations directes entre Téhéran et Washington est évoquée comme une option alternative en cas d’échec du canal européen. Les autorités américaines affichent toutefois des positions divergentes : si certains responsables estiment que les sanctions affaibliront durablement l’économie iranienne, d’autres envisagent encore une fenêtre de discussion conditionnée à un geste concret de la part de Téhéran.

Les acteurs du marché pétrolier surveillent de près l’évolution du dossier, conscients qu’un rétablissement total des sanctions pourrait reconfigurer l’équilibre des flux d’exportation dans la région. Pour l’heure, les entreprises engagées dans le commerce de brut iranien ou les projets d’infrastructures énergétiques suspendent toute décision en attendant une issue claire aux négociations.

L’Afrique du Sud relance le projet PBMR avec un transfert stratégique à Necsa

Le gouvernement sud-africain a acté la sortie du réacteur modulaire PBMR de son inactivité, lançant un programme public de relance et transférant l’actif nucléaire stratégique d’Eskom à Necsa.

La France verrouille un programme nucléaire à 100 Md€ sous contrôle d’État

La Cour des comptes chiffre à plus de 100 Md€ le grand carénage d’EDF, tandis que les EPR2 dépassent déjà 67 à 75 Md€, un choix structurant jusqu’en 2060. L’État arbitre simultanément la régulation, le financement et la stratégie industrielle, soulevant un risque de conflit d’intérêt.

La Biélorussie lance un nouvel investissement public dans un troisième réacteur nucléaire

La Biélorussie engage un investissement public majeur pour ajouter un troisième réacteur à la centrale d’Ostrovets et prépare des études pour un second site nucléaire destiné à soutenir la demande énergétique nationale.
en_1140151125540

Framatome boucle un deuxième cycle de test sur son combustible nucléaire de nouvelle génération

Le prototype de combustible accident-tolerant de Framatome a achevé un second cycle de 24 mois dans un réacteur nucléaire commercial aux États-Unis, ouvrant la voie à une troisième phase d’essais industriels.

Le Royaume-Uni installe trois petits réacteurs Rolls-Royce sur le site nucléaire de Wylfa

Le site de Wylfa, au pays de Galles, accueillera trois petits réacteurs modulaires de Rolls-Royce à partir de 2026, marquant un investissement stratégique dans l’expansion nucléaire britannique.

Flamanville 3 atteint 80 % de puissance avant une longue mise à l’arrêt en 2026

EDF a confirmé que l’EPR de Flamanville a franchi un cap important, tout en planifiant une interruption de près d’un an en 2026 pour effectuer des contrôles réglementaires majeurs et remplacer un composant clé.
en_1140131133540

EDF étend l’accès aux contrats nucléaires face à l’évolution du cadre réglementaire

EDF ouvre l’accès à ses contrats de fourniture nucléaire de long terme à des entreprises consommant plus de 7 GWh par an, une adaptation rendue nécessaire par la fin progressive du dispositif Arenh.

La Corée du Sud prolonge l’exploitation du réacteur nucléaire Kori 2 jusqu’en 2033

Les autorités sud-coréennes ont validé la poursuite d’exploitation du réacteur Kori 2 pour une durée supplémentaire de huit ans, marquant une étape clé dans la stratégie nucléaire nationale.

Brésil lance un projet de microréacteur nucléaire de BRL50mn pour 5 MW

Un consortium public-privé développe un microréacteur de 5 MW thermique conçu pour fonctionner sans ravitaillement pendant dix ans, marquant une étape stratégique dans l'innovation nucléaire brésilienne.
en_1140131130540

L’EPR de Flamanville atteint 80 % de puissance, EDF maintient son calendrier

EDF a annoncé que le réacteur EPR de Flamanville fonctionne désormais à 80 % de sa capacité. L’objectif d’une montée à pleine puissance d’ici la fin de l’automne reste confirmé par l’énergéticien.

Oklo obtient une validation clé pour sa future usine de combustible nucléaire

L’approbation accélérée du plan de sûreté nucléaire de l’usine Aurora marque une étape stratégique dans la relance d’une chaîne nationale de production de combustible nucléaire aux États-Unis.

Industrikraft prend 20 % de Videberg Kraft pour soutenir le nucléaire à Ringhals

Le consortium Industrikraft va investir SEK400mn ($42.2mn) pour devenir actionnaire de Videberg Kraft, marquant une nouvelle étape dans le projet nucléaire suédois piloté par Vattenfall sur la péninsule de Värö.
en_1140111136540

Westinghouse décroche un contrat de 114 millions $ pour alimenter la centrale nucléaire de Paks

Le groupe MVM a conclu un accord avec Westinghouse pour sécuriser des livraisons de combustible VVER-440 dès 2028, réduisant sa dépendance à la Russie et renforçant la coopération nucléaire entre Budapest et Washington.

TVEL relance sa coopération nucléaire avec le Vietnam grâce à une nouvelle livraison de combustible

La livraison de combustible par la filiale russe TVEL au réacteur de recherche de Da Lat marque une étape majeure dans le renforcement du partenariat commercial nucléaire entre Moscou et Hanoï.

X-energy signe un accord de 40 millions $ avec Toyo Tanso pour ses premiers réacteurs Xe-100

Le fournisseur américain X-energy a officialisé un contrat de graphite avec le japonais Toyo Tanso pour la construction de ses quatre premiers petits réacteurs modulaires, en partenariat avec Dow et soutenu par le Département américain de l’énergie.
en_1140111148540

Enveniam devient intégrateur principal du projet d’enrichissement laser de LIST Technologies

L’américain Enveniam a conclu un accord avec LIS Technologies Inc. pour piloter la conception et la construction d’une nouvelle installation d’enrichissement d’uranium par laser sur le sol américain.

Newcleo envisage de transférer 16 md€ de projets nucléaires du Royaume-Uni vers les États-Unis

Face à des délais d’autorisation plus courts, plusieurs entreprises européennes du nucléaire, dont Newcleo, Orano et Urenco, envisagent de relocaliser leurs investissements industriels stratégiques vers les États-Unis.

Des industriels suédois injectent €36,4mn dans les futurs réacteurs nucléaires de Vattenfall

Un consortium mené par des géants suédois comme ABB, SSAB et Volvo va investir 400 millions de couronnes pour soutenir le développement de petits réacteurs modulaires nucléaires dans le cadre d’un partenariat stratégique avec Vattenfall.
en_1140101145540

L’Inde et la Russie renforcent leur coopération nucléaire avec de nouveaux projets

La Russie et l’Inde préparent un accord élargi pour la construction de réacteurs VVER-1200 et de centrales nucléaires modulaires, tout en accélérant les travaux sur le site stratégique de Kudankulam.

La coentreprise Fusion Fuel Cycles lance la construction du site expérimental UNITY-2

Fusion Fuel Cycles a entamé les travaux de son installation UNITY-2, un banc d’essai unique destiné à valider le cycle complet du combustible tritium en conditions de fusion, marquant une étape clé pour l’énergie de fusion.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.