Samsung Heavy Industries fait son entrée sur le marché de l’éolien offshore avec un flotteur éolien offshore de grande envergure.
Samsung Heavy Industries innove pour l’éolien offshore
Le constructeur naval sud-coréen Samsung Heavy Industries (SHI) annonce que l’organisme norvégien DNV lui accorde une approbation de principe (AiP) pour son modèle de flotteur d’éolienne offshore de 9,5 MW. Sa conception compacte permettra de raccourcir considérablement la période de construction, de la conception et du transport à l’installation.
Ce projet rassemble des innovations comme le remplacement d’un ponton ou la structure à ossature en acier supportant l’éolienne sur la mer. Sa conception a nécessité 40 ans d’analyse des données, notamment la force du vent, la marée et la profondeur de l’eau. Il bénéficie donc d’une conception optimisée assurant la sécurité dans l’environnement marin extrême.
Samsung pénètre le marché de l’éolien offshore
Avec ce produit, le sud-coréen cherche ainsi à pénétrer le marché national et mondial de la production d’énergie éolienne en mer. Sur le plan national, SHI vise le projet d’éolienne flottante Donghae-1 de 6 GW piloté par le gouvernement.
« L’éolienne flottante nous permettra de faire des incursions dans le secteur en utilisant notre capacité à construire à grande échelle. Nous espérons que notre développement s’aligne sur la politique du « New Deal Vert » du gouvernement », déclare SHI.
SHI commence le développement du modèle de flotteur indépendant dès octobre 2020 et le termine avec succès en mars 2021. Le groupe a été rejoint par des sociétés de renommée mondiale et des agences gouvernementales. Les partenaires du projet Donghae-1 GIG sont TotalEnergies, Shell, Equinor ainsi que KEPCO.
La Corée du Sud investit massivement dans l’offshore
En mai, le gouvernement coréen annonce son investissement dans la construction du plus grand parc éolien offshore flottant du monde. Il sera situé au large de la ville d’Ulsan pour un coût de plus de 30 milliards de dollars. L’objectif est de construire le complexe d’ici à la fin de la décennie 2020.