La Russie figure aujourd’hui au 4ème rang des plus grands pays émetteurs de gaz à effet de serre. Cependant, depuis que le Président Vladimir Poutine a ratifié l’Accord de Paris, le pays se tourne de plus en plus vers les énergies renouvelables.
La Russie se tourne vers l’énergie éolienne
Mercredi 30 juin, le géant russe de l’internet, Yandex, annonce la signature d’un contrat avec le groupe finlandais Ilmatar Energy. Ce contrat, sur cinq ans, fournira 100 % des besoins d’un centre de données, grâce à l’énergie éolienne. Dans l’un des pays disposant de plus de ressources en hydrocarbure, cette annonce a été retentissante.
L’alliance indispensable avec la Finlande
Le fonds souverain russe a également annoncé le rachat, en partenariat avec le groupe Finlandais Fortum, de deux champs éoliens au sud de la Russie. Ce fond souverain avait déjà investi dans la construction de panneaux photovoltaïques dans cette même région.
Dans ces investissements sur le domaine éolien, l’appui du voisin finlandais est indispensable pour la Russie. En effet, elle dispose de peu d’infrastructures et savoir-faire dans le domaine des éoliennes. Le pays est donc obligé de se tourner vers l’Europe, où se trouvent des acteurs importants.
Symbole de ce partenariat : l’accord entre le groupe russe Rosatom et le néerlandais Lagerwey pour la construction de plusieurs parcs éoliens.
Le climat inquiète aussi les Russes
Longtemps délaissée par les pouvoirs publics russes, la problématique climatique occupe une place de plus en plus conséquente dans le débat public. Les régions russes de l’Arctique et de la Sibérie font partie des régions les plus touchées par le réchauffement climatique.
Toutefois, le gouvernement de Russie voit également des « effets positifs » concernant le réchauffement climatique. En effet, la fonte des glaces pourrait ouvrir une nouvelle route commerciale par l’Arctique entre l’Europe et l’Asie.