Russie et Iran s’allient face aux Sanctions

Russie et Iran, sous sanctions occidentales, renforcent leur coopération bilatérale lors de la seizième commission économique conjointe.

Russie et Iran, sous sanctions occidentales, renforcent leur coopération bilatérale lors de la seizième commission économique conjointe. Les deux pays s’engagent à élargir leur coopération énergétique.

Renforcement bilatéral

Russie et Iran ne cessent de renforcer leur coopération conformément aux promesses faites par Vladimir Poutine à Téhéran. Ainsi, le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, déclare:

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« Grâce à la détermination des hauts responsables des deux pays et aux négociations de ces dernières années, les relations bilatérales visant à garantir les intérêts communs et à aider à assurer la stabilité, la paix et la sécurité régionales et internationales ont tendance à se développer. Je suis sûr qu’elle va se poursuivre et s’approfondir. »

En effet, alors que l’économie russe vacille sous les sanctions occidentales, Téhéran apparaît comme un allié pertinent.

De la même manière, l’Iran voit en Moscou un allié capable de neutraliser les sanctions américaines. Pour l’Iran et la Russie, il s’agit d’une opportunité historique de coopération. Les deux partenaires espèrent que ce mémorandum bilatéral serve également au développement d’autres pays de la région.

Le gaz et le pétrole constituent un axe prioritaire de la relation entre les deux pays. En juillet dernier, Téhéran profitait de l’instabilité de l’échiquier internationale pour augmenter sa production de pétrole. L’Iran, malgré d’importantes réserves de gaz et de pétrole, estime que la Russie lui offre la possibilité de développer son industrie.

Un accord global

Le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, déclare:

« L’investissement de la partie russe dans divers secteurs de l’industrie pétrolière iranienne, notamment le développement de la chaîne de valeur des produits pétrochimiques, le raffinage du pétrole et le développement des champs. »

L’Iran compte sur la Russie pour moderniser ses infrastructures et la Russie recherche de nouveaux acheteurs. Ainsi, Téhéran et Moscou signaient quatre documents de coopérations à l’issue de la commission.

Outre l’accord sur la santé et l’électrification d’un projet ferroviaire, un important contrat réunit deux géants de l’énergie russe et iranien. En effet, Sina Energy Gostar Holding et la société d’État Promsyrieimport signent un protocole d’accord. L’objectif de ce protocole est de mettre en œuvre projets EPC pour les pipelines de transfert de produits.

Les principaux domaines de l’accord relèvent des investissements de la partie russe dans le secteur pétrolier iranien. Ils comprennent également l’échange de vecteurs énergétiques comme le gaz et le pétrole brut. Enfin, l’accord prévoit le développement de gisement et des capacités de raffinages.

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