Le consortium dirigé par Rolls Royce a achevé la première phase du projet nucléaire SMR, dans les délais et le budget impartis. Mieux encore, la puissance développée par le SMR est passée de 440 MW prévus à 470 MW. La première unité devrait être disponible en 2030.
Rolls Royce améliore l’efficacité de son projet nucléaire
Rolls-Royce est déjà présent dans le nucléaire en tant que fournisseur de composants pour la construction des EPR d’EDF et constructeur de petits réacteurs SMR (Small Modular Reactors) pour les sous-marins militaires.
Le consortium dirigé par Rolls-Royce, dédié à la création d’une centrale nucléaire compacte, connue sous le nom de petit réacteur modulaire (SMR), vient d’achever la première phase du projet dans les délais et le budget impartis. Rolls-Royce ajoute que la nouvelle conception inclut une augmentation de la puissance du SMR.
De 440 MW à 470 MW de puissance
En effet, l’amélioration de la conception au cours de cette dernière phase, a permis de porter la capacité de production prévue de la centrale de 440 à 470 MW, sans coût supplémentaire. Le consortium vise ainsi à produire une première unité au début des années 2030 et jusqu’à 10 d’ici 2035.
Selon les termes de Rolls-Royce, l’équipe britannique SMR est en train de passer du statut de consortium collaboratif à celui d’une entreprise autonome. À terme, les centrales électriques seront donc construites par SMR, puis cédées pour être exploitées par des sociétés de production d’électricité.
Projet clé pour la transition énergétique du Royaume-Uni
Le programme de centrales électriques devrait permettre à terme de créer 40 000 emplois régionaux d’ici 2050 ainsi que de générer des avantages économiques de 52 milliards de livres sterling. Le projet vise également 250 milliards de livres sterling d’exportations supplémentaires, des protocoles d’accord ayant déjà été signés avec l’Estonie, la Turquie et la République tchèque.