Le premier cargo de carburant du Vénezuela, contenant 650.000 barils, affrété par Eni va bientôt quitter le Venezuela. Après deux années de sanctions américaines, l’exportation du pétrole vénézuélien vers l’Europe peut reprendre. De fait, en mai dernier, le département américain a autorisé Eni et Respol Espagne à prendre du pétrole brut vénézuélien comme un moyen de réglé les dettes impayées de celui-ci.
De plus, Pantanassa, un deuxième pétrolier affrété par Eni, navigue actuellement vers le Venezuela. Ainsi, il devrait charger deux millions de barils de pétrole brut à destination de l’Europe. Cette cargaison devrait être livrée par l’entreprise publique vénézuélienne, PDVSA, plus tard ce mois-ci. Elle sera chargée près du port vénézuélien d’Amuay. Eni aura pour option de vendre une partie du pétrole brut à Repsol pour ses raffineries de Carthagène et de Bilbao.
Le pétrole vénézuélien impacté par les sanctions américaines
Depuis des années, les exportations vénézuéliennes de pétrole ne cessent de chuter. Il a atteint son niveau le plus bas de ces derniers 19 mois en mai dernier en raison de changements de contrats imposés par PDVSA.
La plupart des contrats sont passés des ventes au comptant au prépaiement, réduisant ainsi le risque de cargaisons impayées. Ce changement n’a pas affecté les clients dans le cadre d’accords d’échange de paiement de dettes.