Du 27 au 29 mars, JERA a dû imposer des restrictions de carburant, augmentant l’arrêt de capacité à 6,72 GW à cause de conditions océaniques défavorables qui ont retardé les livraisons de LNG. Ces mesures ont été prises en réponse à des retards causés par des vagues élevées à la mi-mars, qui ont empêché les navires de LNG de s’amarrer et ont exacerbé une baisse des stocks de LNG due à une augmentation de la demande.
Impact et gestion des restrictions
Malgré les restrictions, la zone de Tokyo maintenait une capacité de réserve de plus de 10%, jugée suffisante pour couvrir la demande durant cette période. Les responsables de Tokyo Gas ont confirmé que les livraisons de LNG à leurs terminaux de Negishi, Ohgishima et Sodegaura, opérés conjointement avec JERA, s’étaient déroulées conformément aux plans d’approvisionnement.
Conséquences sur les stocks de LNG et réponses du marché
Les stocks de LNG de JERA ont chuté à 1.52 million de tonnes le 24 mars, le niveau le plus bas depuis fin janvier 2021, lorsque les stocks étaient à 1.49 million de tonnes. Cette situation met en lumière la sensibilité du Japon aux fluctuations du marché du LNG, exacerbée par des demandes accrues suite à des températures plus froides qu’à l’accoutumée.
Réponse politique et mesures préventives
Face à ces défis, le Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a élaboré des directives pour assurer des stocks adéquats de LNG, en particulier pendant les saisons de forte demande. Un officiel du METI a exprimé son intention d’examiner les causes des restrictions de carburant et a souligné l’importance de maintenir une capacité adéquate pour éviter des impacts significatifs sur la capacité de génération gaz-fioul.
Takayuki Nogami de JOGMEC a souligné les risques de perturbations de l’approvisionnement électrique en cas de stocks de GNL rapidement déclinants, exacerbés par des retards dans l’arrivée des navires et une demande accrue due à la baisse des températures.