La République tchèque annonce vouloir réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie d’ici 5 ans. Aujourd’hui, le pays compte énormément sur la Russie pour son gaz et son brut. Petr Fiala, Premir ministre, qualifie alors la situation actuelle d’un « des plus grands risques pour la sécurité » du pays.
Un enjeu majeur pour la République tchèque
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la question de l’indépendance énergétique est au cœur des débats. Après l’annonce du Premier ministre lituanien début avril, c’est au tour de la République tchèque d’annoncer sa volonté de se détourner de la Russie.
En effet, Petr Fiala a déclaré à la convention du Parti Civique Démocratique, que le secteur énergétique du pays doit changer. Il a également ajouté :
« Notre dépendance aux combustibles fossiles de la Russie, négligée pendant des années, est un des plus gros risques pour la sécurité de notre pays. Notre objectif devrait être de s’échapper complètement de ce nœud coulant énergétique russe dans les 5 prochaines années ».
De plus, son gouvernement doit proposer un projet quinquennal dans les semaines à venir.
Une situation qui concerne toute l’Union européenne
Les 27 membres de l’UE ont approuvé cette semaine des nouvelles sanctions contre la Russie, incluant un bannissement des imports de charbon qui commencera au mois d’août. Cette interdiction vise effectivement à punir la Russie pour son invasion en Ukraine.
Ainsi, l’Union européenne s’active pour trouver des alternatives aux ressources énergétiques russes. Outre les sanctions à l’égard de la Russie, elle met en place des accords et des alternatives. Par exemple, elle a lancé une plateforme permettant aux pays de l’UE d’acheter conjointement du gaz.
De plus, l’UE cherche des alternatives afin de réduire sa dépendance. Ainsi, elle s’est rapprochée des pays de l’OPEP en espérant une hausse de la production. En outre, elle s’est associée aux États-Unis pour son approvisionnement en gaz.