Les réparations de Nord Stream 1, suite au sabotage de ce dernier,vont être décidées par les actionnaires du gazoduc. Sous la pression de la corrosion causée par l’eau de mer, les actionnaires cherchent des moyens de sceller et de vider le gazoduc endommagé. Marc Spieker, directeur financier d’E.ON, l’un des propriétaires, a confirmé cette information.
Les réparations de Nord Stream 1 au cœur des concertation
Marc Spieker a déclaré que les actionnaires n’avaient pas encore décidé si le gazoduc serait réparé. Cependant, il a précisé que toutes les décisions à venir seraient prises en concertation avec tous les actionnaires.
Marc Spieker a également souligné que E.ON, en tant qu’actionnaire minoritaire, continuera à exercer ses droits dans la société d’exploitation Nord Stream 1. Selon lui, il est important de ne pas laisser le champ libre à Gazprom.
Nord Stream est détenue majoritairement par Gazprom, avec d’autres parties prenantes telles que Wintershall DEA, Engie et Gasunie.
E.ON écrit la valeur de sa participation à zéro
E.ON a annoncé mercredi avoir écrit la valeur de sa participation de 15,5% dans Nord Stream 1 à zéro. Cette dépréciation est due à la destruction des deux tronçons du gazoduc par un sabotage présumé en septembre dernier. Cette participation valait initialement 1,2 milliard d’euros.
Réparer Nord Stream 1 ou le conserver pour une possible réactivation ?
Les actionnaires de Nord Stream 1 ont pour priorité de sceller et de vider les deux pipelines détruits pour éviter toute corrosion ultérieure. Bien qu’il n’y ait pas de plan pour la réparation de l’oléoduc rompu, deux sources informées ont déclaré à Reuters que celui-ci serait conservé en vue d’une éventuelle réactivation à l’avenir.
Marc Spieker a souligné que de nombreux facteurs tels que les facteurs politiques, sociaux et économiques détermineront si le gazoduc sera réparé. Seul le temps pourra répondre à cette question.