Le groupe Renault annonce accélérer le plan de décarbonation de ses usines en France grâce à trois partenariats d’avenir.
Une étape décisive
Pour Renault, cette nouvelle étape se concrétise grâce à trois partenariats permettant la transition énergétique, Voltalia, Engie et Dalkia. Le Groupe Renault et Voltalia signent le plus important contrat de fourniture d’électricité renouvelable à long terme en France. Avec une capacité de 350MW, ce contrat représentera la production d’environ 500GWh par an d’ici 2027.
D’une durée de 15 ans, il s’agit d’un engagement sans précédent en France en termes de puissance. Cet accord permettra à Renault de couvrir jusqu’à 50% de la consommation électrique des activités de ses productions en France. Voltalia installera des panneaux photovoltaïques sur le territoire français pour une capacité de 100MW à partir de 2025.
Cet accord couvrira les activités électriques de Cléon ainsi que l’ensemble des besoins en électricité durable du cluster ElectriCity. Il s’agit du centre de production de véhicules électriques le plus important et le plus compétitif d’Europe. En outre, sur le site de Douai, un projet de géothermie sans précédent en Europe va voir le jour.
Un partenariat stratégique
C’est un partenariat entre le fournisseur d’électricité Engie et le groupe Renault. Ce projet d’envergure se trouve dans le cadre d’un Contrat d’Achat de Chaleur (CAP) avec pour objectif d’alimenter l’usine en chaleur décarbonée. L’objectif est de remplacer 70% de ses besoins en gaz à partir de sources locales et renouvelables.
Fin 2023, Engie engagera des travaux de forage sur l’usine de Douai pour prélever de l’eau chaude (130-140°C) à 4000 mètres de profondeur afin que le système soit mis en service à l’horizon 2025. L’eau sera ensuite restituée à son milieu naturel. Une fois mise en œuvre, cette technologie géothermique fournirait une puissance de près de 40MW en continu.
Dalkia, groupe EDF, va quant à lui fournir de la chaleur décarbonée à l’usine de Maubeuge. Cette solution voit le jour grâce à l’installation d’une chaudière biomasse et de systèmes de récupération de chaleur sur le site. D’une capacité de 15 MW, cette chaudière devrait permettre à l’usine de couvrir 65% de ses besoins en gaz à partir de sources locales et renouvelables d’ici 2025.