La Commission de régulation de l’énergie (CRE) « rejette la demande de GridLink présentée dans le cadre du règlement européen relatif aux infrastructures énergétiques transeuropéennes », indique-t-elle dans un communiqué de presse.
La CRE rejette le projet GridLink
Selon elle, « à ce jour, le projet de GridLink est marqué par une absence de certitude raisonnable sur ses coûts et bénéfices » pour la collectivité, tandis que « les incertitudes provenant de la sortie du Royaume-Uni de l’UE demeurent fortes ».
Le Brexit a notamment entraîné un découplage des marchés électriques journaliers, et l’interconnexion n’est plus toujours utilisée à 100% de sa capacité économique, note-t-elle.
Ce projet de nouvelle interconnexion, portée par le fonds d’infrastructure iCON Infrastructure Partners, était de 1400 mégawatts (deux câbles de 700 MW longs de 160 km dont 146 km sous la mer). La demande d’investissement incluait une demande de partage transfrontalier des coûts.
« Pour rappel, deux interconnexions électriques sont déjà en service entre la France et le Royaume-Uni (IFA, 2.000 MW, et IFA2, 1.000 MW) », souligne la CRE.
Une interconnexion supplémentaire est en outre en cours de construction (ElecLink, 1000 MW, portée par une filiale d’Eurotunnel), dont la mise en service est prévue pour 2022.