Réduire les Émissions de 68% d’ici 2050, telle est l’objectif qui sera dévoilé lors du sommet COP28 le mois prochain. Cela obligera les pays signataires à réduire les émissions liées à l’utilisation de climatiseurs de 68%. Cependant, on ne sait pas combien de pays adhéreront à cet engagement. De même, on ignore si des poids lourds tels que la Chine et l’Inde y participeront. Il est à noter que pour ces pays, la demande en matière d’air conditionné croît rapidement.
Le poids des émissions liées à la climatisation
Les moyens de climatisation représentent actuellement plus de 7% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ils contribuent aux émissions en raison de l’électricité nécessaire pour alimenter les technologies telles que les climatiseurs et les ventilateurs. En plus, la climatisation et la réfrigération dépendent généralement d’hydrofluorocarbures. Ce sont des polluants de courte durée mais puissants. Ils peuvent avoir des effets de réchauffement climatique plus importants que le dioxyde de carbone.
Le défi de la croissance de la climatisation
L’UN estime qu’on utilise environ 3,6 milliards de climatiseurs dans le monde. Pourtant, leur nombre devrait monter en flèche, la demande mondiale d’énergie pour la climatisation triplant d’ici 2050. « Sans intervention politique, les émissions directes et indirectes provenant de la climatisation et de la réfrigération devraient augmenter de 90% au-dessus des niveaux de 2017 d’ici 2050 », avertissait un rapport de l’UN en 2020.
Le Global Cooling Pledge
Le « Global Cooling Pledge » engage les signataires à travailler à « réduire les émissions liées à la climatisation dans tous les secteurs d’au moins 68% à l’échelle mondiale par rapport aux niveaux de 2022, d’ici 2050 ». Il reconnaît le nombre croissant de décès liés à la chaleur dans le monde et le fait que près de trois milliards de personnes disposent actuellement d’options de climatisation inefficaces. De même, il suggère un accès élargi en réduisant les émissions du secteur grâce à des outils tels que des climatiseurs plus efficaces, des immeubles utilisant la climatisation passive et une réduction des hydrofluorocarbures les plus puissants.
Les prochaines étapes pour le climat
Les négociateurs se réuniront à Dubaï à partir du 30 novembre pour des tractations sur le climat qui devraient se concentrer sur l’avenir des combustibles fossiles, un appel à une utilisation accrue des énergies renouvelables et le financement de l’adaptation et de la transition dans les régions en développement. On ne peut sous-estimer La nécessité d’actions immédiates pour réduire les émissions de climatiseurs et atténuer les effets du réchauffement climatique.
L’engagement en matière de climatisation annoncé lors du sommet COP28 est un pas en avant crucial pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Les défis posés par la croissance de la climatisation et ses répercussions sur l’environnement sont incontestables, mais des mesures telles que le Global Cooling Pledge montrent que des solutions sont possibles. Le prochain sommet à Dubaï offrira l’occasion de discuter de mesures supplémentaires pour préserver notre planète.
En somme, la réduction des émissions liées à la climatisation est un enjeu essentiel pour l’avenir de notre planète, et cet engagement pourrait bien être le premier pas vers un avenir plus frais et plus durable.