Les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ont moins diminué la semaine dernière que ne le prévoyait le marché, selon des données publiées mercredi par l’Agence américaine d’informations sur l’énergie (EIA).
Demande en hausse, mais stocks pétroliers américains en baisse moins significative
Durant la semaine achevée le 21 juillet, ces stocks se sont contractés de 600.000 barils, alors que les analystes prévoyaient une réduction de 2,2 millions de barils, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg. Ces réserves commerciales se montent à 456,8 millions de barils. Quant aux réserves stratégiques (SPR), elles n’ont pas bougé à 346,8 millions de barils. Les stocks d’essence ont pour leur part diminué, mais moins qu’attendu. Ils sont en repli de 800.000 barils par rapport à la semaine précédente.
Les analystes misaient sur un recul plus important de 1,37 million de barils. Les stocks de produits distillés ont diminué de 200.000 barils quand le marché attendait une ponction de 415.000 barils. La production de brut a été un peu moindre à 12,2 millions de barils par jour contre 12,3 millions la semaine d’avant. Le taux d’activité des raffineries a un peu baissé à 93,4%. Les importations de brut ont diminué (-807.000 barils par jour) tandis que les exportations ont augmenté presque d’autant.
La demande a augmenté à 21,2 millions de barils par jour contre 20,7 millions la semaine d’avant. En moyenne sur quatre semaines, indicateur très suivi par les opérateurs, les livraisons d’essence, de kérosène et de produits distillés sont en légère hausse de 2,2% par rapport à celles de l’an dernier à la même époque à 20,495 millions de barils par jour. Ces chiffres ont eu dans l’immédiat peu d’impact sur les cours qui restent en léger repli comme avant la parution des stocks. Vers 15H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, cédait 0,41% à 83,30 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, perdait 0,49% à 79,25 dollars.