Reconnaissance Energy Africa Ltd., entreprise canadienne cotée à la Bourse de croissance TSX, a signé un protocole d’accord avec l’Agência Nacional de Petróleo, Gás e Biocombustíveis (ANPG), autorité nationale angolaise en matière de pétrole, gaz et biocarburants. Cet accord vise l’exploration conjointe de 5,2 mn d’acres situés dans le bassin Etosha-Okavango, dans le sud-est de l’Angola. Ce territoire s’inscrit dans les prolongements géologiques de la ceinture plissée du Damara et du Rift Basin, zones déjà ciblées par ReconAfrica en Namibie.
Le protocole d’accord offre à ReconAfrica un accès exclusif à cette zone pendant 24 mois, période durant laquelle l’entreprise coordonnera les études géologiques initiales, une campagne de détection des suintements d’hydrocarbures et des analyses géochimiques détaillées. Un programme sismique 2D est également prévu. Ces travaux seront menés en partenariat avec Sonangol, la compagnie nationale angolaise, qui détiendra une participation de 20 %, contre 80 % pour ReconAfrica.
Un projet à faible engagement initial
La société a précisé que cette initiative permet une entrée précoce sur le marché pétrolier onshore angolais avec des engagements opérationnels limités. Cette stratégie s’inscrit dans la continuité des activités de ReconAfrica en Namibie, où elle détient déjà 6,3 mn d’acres sur le permis d’exploration PEL 73. Les résultats techniques positifs du puits Naingopo, foré récemment sur ce permis, ont renforcé la confiance de l’entreprise dans le potentiel pétrolier de la ceinture plissée du Damara.
Brian Reinsborough, président-directeur général de ReconAfrica, a déclaré que les données régionales appuient la continuité géologique entre les formations prospectées en Namibie et celles de l’Angola. Il a également souligné l’impact des réformes réglementaires récentes qui rendent l’Angola plus attractif pour les investissements dans l’exploration des hydrocarbures.
Un positionnement stratégique régional
Ce protocole d’accord permet à ReconAfrica de renforcer sa position sur des bassins pétroliers encore peu explorés. L’entreprise poursuit ainsi sa stratégie de sécurisation d’actifs à fort potentiel avec des coûts d’entrée réduits. Le projet pourrait, à terme, accroître considérablement le portefeuille de ressources de l’entreprise dans la région d’Afrique australe.
Les travaux prévus dans le cadre de cet accord s’ajouteront aux initiatives en cours en Namibie, où ReconAfrica reste active dans la recherche de gisements commerciaux d’hydrocarbures. La société a par ailleurs indiqué son intention de collaborer avec les autorités locales pour le développement de programmes communautaires dans la région de l’Okavango.