REC en Asie-Pacifique : Baisse de 76% des prix attendue d’ici 2050

Les prix des Renewable Energy Certificates (REC) devraient chuter de 76% d'ici 2050 en Asie-Pacifique, passant de 46 à 11 USD/MWh, en raison de l'augmentation massive de la production d'énergie renouvelable dans la région, selon un rapport de Wood Mackenzie.

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L’Asie-Pacifique pourrait connaître une baisse significative des prix des REC d’ici 2050. Selon une nouvelle étude de Wood Mackenzie, ces prix devraient chuter de 76%, passant de 46 USD/MWh à seulement 11 USD/MWh. Cette tendance est attribuée à une surabondance de l’offre de REC résultant de la forte croissance de la production d’énergie renouvelable, qui devrait quadrupler au cours de la même période.

L’étude, intitulée « Price outlook for Renewable Energy Certificates in Asia », a analysé les effets de cette augmentation sur les prix des REC dans six marchés clés de la région Asie-Pacifique : Taïwan, Corée du Sud, Australie, Inde, Chine et Japon. Le rapport indique que la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique des six marchés devrait passer de 14% en 2023 à 55% d’ici 2050.

Impact de la production d’énergie sur les REC

En parallèle, les coûts de production de l’électricité provenant des projets solaires et éoliens terrestres devraient baisser d’au moins 40% en moyenne sur la même période. Cette réduction des coûts rendra les REC moins chers, car le besoin de subventionner les projets par ces certificats deviendra moins crucial. « Les REC jouent un rôle essentiel en soutenant de nouveaux investissements dans les énergies renouvelables en fournissant des mécanismes d’incitation et en permettant aux utilisateurs finaux d’acheter des crédits verts », a déclaré Ken Lee, responsable de la recherche sur l’énergie en Asie-Pacifique chez Wood Mackenzie.

Surabondance de l’offre de REC

Wood Mackenzie estime que l’offre de REC continuera de dépasser la demande jusqu’en 2050, entraînant une pression continue sur les prix. Le rapport précise que la baisse de la production d’énergie fossile ralentira également la demande obligatoire de REC dans certains marchés de la région, car les exigences en matière de REC sont souvent imposées aux producteurs d’énergie fossile.

Selon Ken Lee, l’excédent total de REC dans cinq des six marchés, à l’exception de la Chine, devrait passer de 13 TWh en 2023 à 241 TWh d’ici 2050. En comparaison, la Chine représente un cas particulier où les politiques d’État augmenteront les exigences d’achat de REC, ce qui pourrait stabiliser les prix dans ce pays.

Évolution des prix des REC par marché

Actuellement, Taïwan et la Corée du Sud affichent les prix des REC les plus élevés de la région. Cependant, ces prix devraient chuter d’au moins 70% d’ici 2050, en raison d’une augmentation de l’offre de REC et de la baisse des coûts de production d’énergie renouvelable. De manière générale, les prix moyens des REC dans les six marchés analysés devraient passer de 46 USD/MWh en 2023 à seulement 11 USD/MWh d’ici 2050.

Une situation contrastée en Chine et au Japon

En Chine, le rapport de Wood Mackenzie anticipe une hausse des prix des REC à partir de la fin des années 2020. Les mesures gouvernementales visant à renforcer les exigences d’achat de REC pour les secteurs de l’énergie et de l’industrie devraient réduire l’excédent d’offre, stabilisant ainsi les prix.

Au Japon, les prix des REC (entre 4 et 5 USD/MWh en 2023) ne permettent pas de soutenir économiquement le développement de nouveaux projets solaires ou éoliens. Les développeurs de projets devront se tourner vers d’autres mécanismes comme les programmes de tarifs d’achat garantis (FiT) ou les accords d’achat d’électricité d’entreprise (PPA) pour garantir la rentabilité de leurs projets.

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