La R&D hydrogène est au cœur de la politique climatique du Japon qui vient de confirmer un investissement de 3,4 milliards dans le domaine. Ce financement provient du fonds d’innovation verte de $18 milliards créé pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
R&D Hydrogène : augmenter la demande nationale en hydrogène
Le but du gouvernement japonais est simple : promouvoir l’utilisation de l’hydrogène durant les 10 années à venir. En effet, Tokyo souhaite faire passer la demande nationale d’hydrogène à 3 millions de tonnes par an d’ici 2030. Actuellement de 2 millions de tonnes, le pays espère voir cette demande atteindre 20 millions en 2050, selon Reuters.
Deux nouveaux projets relatifs à l’hydrogène
L’Organisation pour le développement des nouvelles énergies et des technologies industrielles (NEDO) a accepté les candidatures de deux nouveaux projets. Le premier vise à créer une chaîne d’approvisionnement en hydrogène à grande échelle, selon Reuters. D’un montant de 300 milliards de yens ($2,76 milliards), ce projet permettra de promouvoir la demande de ce carburant propre.
Financé à hauteur de 70 milliards de yens ($640 millions), le second projet permettra de développer un système de production d’hydrogène. Cette exploitation à grande échelle et rentable fonctionnera par électrolyse de l’eau. L’électricité utilisée proviendra de sources d’énergies renouvelables.
16 autres projets en attente
Le nombre de projets utilisant l’hydrogène déposé à l’agence publique de R&D NEDO s’élève à 18. 16 autres projets sont donc encore à l’étude et pourraient bénéficier du fonds gouvernemental, selon Reuters.
Le Japon mise donc sur la recherche sur l’hydrogène pour accélérer sa transition énergétique et atteindre ses objectifs de décarbonisation. Le gouvernement annoncera d’ailleurs cet automne la mise en place d’autres projets tournés vers les énergies renouvelables. Le coût des parcs éoliens offshore pourrait être réduit et une nouvelle chaîne d’approvisionnement en ammoniac combustible pourrait voir le jour.