Le rapport mondial du GNL de l’Union Internationale du Gaz pour l’année 2020 sur les tendances du GNL vient d’être publié. Les conséquences de la Covid-19 commencent seulement à surgir.
Rapport mondial du GNL : une fluctuation exceptionnelle de la demande en 2020
Cette année fut marquée par une baisse considérable de la demande de GNL au plus fort de la crise sanitaire, énonce le 12ème rapport mondial du GNL de l’Union Internationale du Gaz. La demande a également connu des pics lorsque le gel hivernal a plongé les systèmes énergétiques dans une crise. Le secteur du GNL s’est donc habilement adapté à ces importantes fluctuations de la demande.
L’industrie du GNL tient bon
Grâce à cette flexibilité, le monde a pu continuer à vivre, cela démontre l’importance de l’accès à une énergie fiable. Le président d’IGU, Joe Kang, souligne ainsi : « l’industrie du gaz a tenu bon ». Rappelant les nombreux défis de cette année, il affirme que « l’approvisionnement en gaz sûr et fiable s’est poursuivi sans interruption ».
La transition vers le GNL dans le transport maritime
Début 2020, l’Organisation maritime internationale a imposé un plafond de 0,5% sur la teneur en soufre des carburants des navires. Cela a donné lieu cette année à une transition du transport maritime vers des moteurs au GNL. Avec la conversion des nombreux navires et l’équipement des navires neufs, le GNL est devenu un véritable carburant de transport mondial.
Le GNL est aujourd’hui la meilleure solution d’envergure pour réduire l’impact environnemental du transport maritime. Des réductions de gaz à effet de serre jusqu’à 23% sont désormais réalisables grâce au GNL comme carburant maritime. La poursuite du développement du marché mondial du gaz servira de fondement essentiel à une reprise durable après la Covid-19.